La Brianza.

Je dois te faire un aveu. 

Ce blog est mal nommé : je ne vis pas en Lombardie. Je vis en Brianza.

La Brianza est la région se trouvant dans un triangle formé par Monza, Lecco et Côme (bien que ses limites soient discutées), située au Nord/Nord-Est de Milan. Ses limites sont parfois définies par les rivières qui l'entourent, notamment l'Adda. Elle est divisée entre la Haute et la Basse, mais ne me demande pas de définir plus loin les caractéristiques hautes et basses. La région n'est pas reconnue en tant que telle juridiquement et est répartie sur plusieurs provinces (Monza-Brianza, Côme, Lecco et déborde un peu sur celle de Milan) mais "garde une identité culturelle forte" (ai-je pu lire/entendre à plusieurs reprises).

Son nom vient vraisemblablement du terme celtique brig, qui signifie colline.

Le Brianzolo, habitant de la Brianza, est réputé - et ne crache pas sur sa réputation - comme près de ses sous, travailleur, sérieux, bigot et un peu fermé. Oh, mais elle est retombée en Vaudoisie, se diront certains ! Et bien non. Parce que le Vaudois a des vignes. Et ça change tout. Bon, certes, il faut être un peu alcoolique pour goûter à l'hospitalité vaudoise, mais si tu n'as pas peur de vider ton godet, tu verras qu'il est facile de s'y faire des potes. Le Brianzolo a des collines vertes et un tissu industriel dense.

Tu vois le truc ?

Niveau cuisine, ce n'est pas très très très fin. Vous avez déjà compris que je ne suis pas super fan de la cuisine italienne en général et du Nord, avec son arrière-goût d'influence austro-hongroise, en particulier, mais les tripes (ou busecca, à retenir afin de ne pas se faire avoir) et le schnitzel veau pané milanais, à côté de certaines spécialités encore plus locales, c'est Bocuse. Les plats typiques sont nutritifs et bourratants. Et économiques.

Par exemple, nous avons la cazzuola (ou cassoeula). La cazzuola, ça veut dire truelle. Je ne déconne pas. C'est une espèce de pot-au-feu de porc avec pieds, oreilles, queues, etc. Que du bonheur.

(Et oui, je critique sans avoir goûté, c'est mon droit le plus strict.)

Bon appétit.
Crédit Remulazz

Comme je suis bonne, je te donne aussi la recette. Tu verras, ça envoie du rêve.

Bon, la bouffe, ça, c'est fait. Passons à la suite.

Il y a plein de coins jolis. Il y a Monza où je vous ai emmenés à plusieurs reprises, Montevecchia et son Parco della Curone ou la rivière Adda, dont j'ai des images à vous montrer aussi. Et beaucoup d'églises. Beaucoup.

Crédit Maxxer

Pour l'occasion, nouveau label Brianza. 

En 2014, on va faire local, on va faire fin. Ça va être bien.

Bozen-Bolzano

Comme je disais, j'ai encore mes photos de Bolzano 2012 à partager. 

Bolzano (en italien) - Bolzen (en allemand dialecte alémanique qu'un grison de renierait pas) se trouve au Sud-Tyrol (ou Haute-Adige - là où ils ont les bons yaourts qui sauvent mes semaines)

Il ne faisait pas super beau et le marché de Noël ne cassait pas des briques, mais la ville est jolie et c'est une culture assez improbable mélangeant Italie et germanisme (ce dernier dominant quand même un peu, il faut dire - mais quand on est un Suisse, même Romand, expatrié en Italie, ça fait du bien). On y a mangé des Knödel (Canederli en italien), du bon pain pas blanc, on a bu une espèce de jus de pomme chauffé et alcoolisé en guise de gluhwein, on a eu froid aux pieds, bref, c'était top.

Bon, j'vais pas attendre 15 ans...

... d'avoir deux heures devant moi pour faire une belle note bien illustrée avec plein de commentaires dedans et finalement ne rien faire. (Rappel: je n'ai toujours pas blogué mon marché de Noël à Bolzano de l'année passée.)

Donc, j'ai pu passer une journée à Amsterdam cette semaine, il faisait beau, la lumière était belle et c'est une ville totalement différente quand on n'y est pas complètement stone. Une re-découverte de la ville (et un certain nombre de je ne me souviens pas du coin, je crois ne jamais être passée par là et ensuite aaah, mais siiii se souvenir d'y être venue à cause des noms - le Jolly Jumper, le Grasshopper, le Bulldog, toussa.)(Mais les maisons sont toujours aussi tordues.)

Sinon, j'ai adoré regarder chez les gens: les grandes fenêtres sans rideaux, les grandes pièces blanches aux meubles épurés... Rha, ces décos. Ça m'a donné envie d'y vivre.

Bref. Images.

(Beaucoup de maison et de canaux, mais c'est tellement joli.)

Ouais, je vais la poster partout, parce qu'elle est TOP.

Bon ben j'ai bien fait de la mater en boucle avec la musique tant que je pouvais.

Explications.

(Merci Ed pour le lien ci-dessus et Hatman pour la nouvelle version de la vidéo.)




(Ouais, c'est une pub. Mais je l'aime.)

Pis toi, tu ramènes quoi...

... quand tu rentres "à la maison" ?

Voilà mon butin helvétique du jour.

Comme la photo, les commentaires sont en vrac.

Chicago (part 4).

Lundi, c'est architecture.

Chicago (part 3).

Une deuxième rasade d'inclassables, on ne se refait pas.

Chicago (part 2).

Pas de blabla, c'te fois. Aujourd'hui, des instants, des détails, des petits riens.

(C'est ce que je préfère).

Chicago (part 1).

J'ai  un des peu soucis de planning, question blogging. Pendant longtemps, je bloguais le dimanche soir (comme maintenant), mais comme j'ai décidé de rentabiliser mon temps libre avec sport et formation continue en ligne, que je travaille tout de même à 100% et que je dors beaucoup - sinon je suis grinche, ben, j'ai plus des masses de temps pour bloguer. Il se trouve que je suis exceptionnellement à jour pour mes cours - disons que j'ai réalisé qu'un cours qui demande environ 6h de travail hebdomadaire est parfaitement jouable et que j'ai lâché l'idée de suivre quoique ce soit qui en demande 12 et du coup, je gère vachement mieux, je télécharge même les vidéos des cours à l'avance sur une clé USB pour les regarder sur l'elliptique, je me fais presque peur - je vais rattraper une note sur les 65 que j'avais l'intention de publier cette année.

Le mois passé, je suis allée aux US pour des meetings après un meeting et encore un meeting, des 6 jours par semaine, 12h par jour, que du bonheur. Sunday is the new Monday. Temps libre zéro, mais tout n'était pas perdu, j'ai eu droit à une journée de liberté à Chicago, journée durant laquelle j'ai, par une suite d'actes manqués subtilement agencée, évité mes collègues et je me suis baladée peinarde, appareil photo à la main.

Je n'avais pas de préavis sur Chicago, où je n'étais jamais allée, et je n'avais pas eu le temps de préparer quoique ce soit avant de partir, c'était donc la surprise. Chicago, c'est le vent, The Good Wife et les pizza épaisses comme des quiches, mais j'avais assez peu d'images liées à la ville.

Ben j'ai vraiment aimé cette ville. Elle est très architecturale - je sais, c'est con à dire, mais c'est vrai - et dégage un je-ne-sais-quoi très attachant et d'assez puissant.

J'aurai donc 2 ou 3 notes principalement en images sur Chicago et je vais commencer par le haricot d'argent, qui en vrai s'appelle le Cloud Gate et vu comme la ville et le ciel s'y reflète, il porte très bien son nom.

J'ai trippé presque une heure sur cette structure. Mon seul regret est de ne pas m'être bougée deux heures plus tôt pour bénéficier d'un parc vide, mais il n^y avait pas trop de monde quand même.

Go ? Je vais délibérément garder la vue globale pour la fin et commencer par des petits bouts pour garder la surprise à ceux qui ne connaissent pas cet OVNI.

Côte ouest.

On doit être un peu masos, mais on a décidé de retourner au lac de Garde. Après avoir tenté un tour en SUP au nord du lac de Côme - eau douteuse, pas de courants - on s'est dit qu'il fallait ce qu'il fallait et que le lac de Garde est quand même achtement plus fun.

Cette fois, pas de Malcesine, on a tenté l'autre rive, plus raide, aux routes sinueuses. Idéalement, on voulait dormir à Limone sul Garda - encore en Lombardie - ou Riva del Garda - tout au nord, déjà Trento, mais quand on s'y prend 24h à l'avance en haute saison, on a les miettes. Sur la partie sud, aux alentours de Salò, il restait plein de chambres probablement très jolies, mais un peu 904€ la nuit - une alignée de palaces visibles depuis la route, c'est impressionnant. On s'est donc retrouvés en retrait du lac, à Nago-Torbole, un joli village visiblement remis à neuf récemment: des maisons magnifiquement rénovées, aux couleurs variées, c'était tranquille, c'était peinard.

Un petit aperçu de la Côte Ouest avec quelques pit stops.

Toscolano-Maderno.

Lac de Garde: Sirmione.

Après Malcesine, nous sommes allés à Sirmione, petite érection située tout au sud du lac de Garde.

Au niveau du gland, après avoir passé un pont-levis, se trouve la vieille ville de Sirmione.

Global Gender Gap 2012

Tout est dans le titre.

(On clique sur les pays pour le détail.)




(Je suis passsée de la 10ème à la 80ème place, tiens, en déménageant.)

Lac de garde: Malcesine.

Le mois passé, avec Jamy, on est allés "au lac" de Garde (j'a encore le marché de Noël à Bolzano à vous bloguer, c'est pour dire comme je suis à l'arrache). L'idée première était d'aller assez vers le nord du lac, là où il y a plus de montagnes, et marcher. Pis j'me suis dit "Flûte (non, j'ai pas dit flûte, mais j'aurais pu) assez de randonnées, si on va "au lac", c'est pour faire des trucs "sur le lac". Non ? Ou bien ?

Comme je ne sais pas faire grand chose sur l'eau, j'ai proposé de tenter le "stand up paddling" (SUP pour les intimes), il paraît que c'est pour tout le monde, même les polios, et que c'est le truc qui monte qui monte. En gros, tu rames, mais tu te prends quand même pour un surfer. Alors bon, j'ai pas de photo, parce que tu vois, je vais pas standuppaddler pour la première fois avec un appareil photo sur une planche posée sur l'eau. Mais on a standuppladlé environ deux heures; dans le sens des courants, ça va super vite, face aux vagues - oui, il y a des vagues sur le lac de Garde, réputé pour ses vents - un peu moins. On nous avait filé deux énormes planches genre que même un manchot obèse tient dessus, du coup fallait paddler bien fort pour avancer, mais ça fait suer, c'est bon pour ce que j'ai.

On va retourner standuppadler cet été. Jamy veut direct passer à une planche de pas-polio-manchot-obèse et veut une planche pour faire des a-cro-ba-ties. Genre il se voit déjà surfer la vague.

Image volée sur surftherenow.com

J'ai donc choisi le lieu en fonction des possibilités de SUP et des prix - parce que j'ai un salaire italien, remember? - et nous sommes donc allées à Malcesine.

Das war keine gute Idee.

On nous a donné du Hallo Grüss Gott Willkommen à l'hôtel, il y avait un animateur qui hurlait ses suggestions de touristische Aktivitäten depuis les bords de la piscine... J'avais pourtant vérifié: Malcesine n'est PAS le Sud Tyrol. On est allés au resto, y'avait des Allemands PARTOUT, le serveur te grüsst, c'est à peine lourd, j'ai tellement entendu parlé allemand qu'après 24h là-bas, l'italien ne me venait plus...

Donc ouais, on paddlé, pis le dimanche, on voulait aller marcher un peu quand même au Monte Baldo.

On arrive à la benne qui amène directement là haut et on a comme qui dirait pris peur.

Non, franchement, ça te fait envie, ça ? Une trajet en benne avec 200 touristes allemands ?

Sans compter que c'est pas pour cafter, mais Jamy a oublié le sac avec les chaussures de rando à la maison. Moi je dis que ça s'appelle un acte manqué.

On a lâché l'affaire et on s'est cassé dare-dare de Malcesine pour Sirmione.

Avant de s'en aller, quelques images tout de même.

Si tous les "blogs de filles" étaient comme ça...

(Il y a aussi une version Nail Art pour Funambuline, mais moins drôle.)

(Pour ceux qui connaissaient, mes excuses pour la redite. On m'a fait voir ça ce weekend, j'ai bien rigolu.)(C'est fin, ça se mange sans faim.)(Regardez bien aussi le décor.)

Heu... (2)

Il y a tout : les Hogan, le manteau rose, le "Louis" (pour elle), le jean effet constellé javel (pour lui), et le full "frontal" du chihuahua en jupette.

It doesn't get better than this.

Heu....

Vous pourriez attacher vos ceintures (oui, aussi derrière)(oui, aussi les enfants)(il y a même des sièges spéciaux), ça marche vachement bien, j'vous assure.

Bellagio.

Continuons l'exploration du Y inversé du lac de Côme avec Bellagio - qui n'est pas qu'un casino. Bellagio se trouve au niveau des parties intimes du bonhomme sans bras ni tête que forme le lac.

Nous avons atteint Bellagio par Lecco, par 18 kilomètres d'une petite route bien trop fréquentée par voitures, vélos, motos, piétons, le tout sur une route dont la largeur ne dépasse parfois pas même deux fiat 500 - mais très jolie. La prochaine fois, nous poserons la voiture dans un parking sous-terrain à Lecco et nous prendrons un bateau. Cette fois, nous avons trouvé - difficilement - une place à San Giovanni, 2-3 kilomètres plus loin, et nous avons marché jusqu'à Bellagio. Il est aussi possible de prendre le bateau (7 minutes seulement, mais toutes les deux heures) ou un petit train de San Giovanni à Bellagio. On peut aussi mettre sa voiture sur un ferry pour traverser le lac, mais cela ne résout pas le problème du parking. Bref. Les joies de la voiture et du manque de transports publics décents.

Il faisait beau, il faisait presque chaud et Bellagio, c'est très joli. Ultra touristique, Bellagio se trouve manifestement sur tous les guides de voyage du monde, mais ça ne gâche pas grand chose au plaisir.

Le lac, les montagnes - avec des vraies montagnes au loin, une jolie petite ville avec des escaliers dans tous les sens, si vous passez dans le coin, n'hésitez pas à vous y arrêter.

Milan gris.

"Mais elle est où, la Jojo ? Qu'est-ce qu'elle fabrique, qu'elle n'a rien publié depuis un mois entier ?" vous demanderez-vous peut-être ?

(Ou pas. Mais j'aime me dire que quelqu'un se pose peut-être la question quelque part.)

Il y a un peu de plusieurs choses. Tout d'abord, j'ai pas mal de travail et le soir, j'ai rarement envie de me poser à mon ordi pour trier des photos ou écrire des trucs. Ensuite, c'est aussi un peu par choix. Je passe moins de temps sur le net. J'ai réalisé que ces dernières années, à force de téléchargements et de liste de trucs à voir longues comme le bras, j'ai augmenté mes heures de cul-sur-canapé et d'internet "passif" de façon insidieuse et régulière, de façon inversement proportionnelle à mon activité physique, naturellement. Je me modère donc. Je n'allume plus l'ordi "en vitesse" en rentrant du boulot pour voir ce qui s'est passé dans la journée, je fais des trucs avant: lessive, fitness, cuisine... et du coup je n'allume mon ordi que beaucoup plus tard pour mater trois conneries et poster deux messages et je vais dormir. Bon, en vrai, ce n'est pas aussi simple que cela: plus la journée a été longue, plus la tentation est grande de me vautrer comme une grosse merde sur mon canapé et bouffer devant mon écran, mais je dois dire que c'est de plus en plus facile. Et tant qu'à faire, j'ai repris un abonnement de fitness, j'y vais direct en sortant du boulot pour éviter l'écueil maison-glande et c'est le bonheur, je retrouve le plaisir de l'entrainement physique intense, les endorphines, la patate, tout ça. 

Brefle. L'introduction, c'est fait. 

On ne va pas s'étendre sur le moi de mai écoulé, les 12° au meilleur de la journée au sud des Alpes, aux torrents d'eau, à la neige à 800 m d'altitude, au gris, au vent et au fait que les jours vont raccourcir dans quatre semaines déjà et on a encore rien vu du soleil.

Pour bien commencer le weekend, une petite dose de chats #wtf.

Bon weekend !

(Le truc qui sort comme un astérisque est censé être un hashtag.)

Les Piani d'Erna.

Un truc qui est pas mal, dans ma campagne italienne, c'est qu'on n'est pas trop loin des montagnes. C'est pas super haut, mais c'est joli.

Dimanche de Pâques, soleil. Ne l'ayant pas vu depuis des jours et des jours et des jours - oui, au sud des Alpes, il aura aussi fait froid et gris et humide ce printemps - j'ai commencé à tanner Jamy que je voulais aller faire de la raquette. Un des avantages du printemps pourri, par contre, c'est que la neige reste à la montagne, même en moyenne altitude.

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Ah bah vu ainsi...

Voilà le poids que je m'étais laissée prendre ces 7 dernières années (et qui est enfin reperdu).

Et on peut y rajouter encore la moité de ça par rapport à mes 25 ans.

Je tâcherai de ne jamais oublier cette image.

Et pendant qu'on y est, de retrouver la/les forme/s de mes 25 ans pour mes 35 ans.

Les Italiens et la dactylographie.

Enfin, "les Italiens", je n'en sais rien, mais d'après mon échantillon plus ou moins représentatif, les Italiens de plus de 30 ans ont un usage du "caps lock" assez peu rationnel.

En début de phrase, au lieu de maintenir la touche "Shift" enfoncée, de taper la lettre majuscule et relâcher les deux touches, ils font "caps lock" + lettre + relâcher "caps lock".

Au début, j'ai cru que j'étais tombée sur une ou deux personnes pas très à l'aise avec un clavier, mais depuis plusieurs mois, en coin, j'observe.

Je n'ai pas vu une seule personne taper une majuscule "normalement".

 

J'ai donc commencé à demander à droite et à gauche pourquoi et apparemment, ils sont tous appris comme ça. Je veux dire, même dans des cours de dactylo, même ceux qui tapent super vite. Une de mes collègues m'a suggéré que c'était un vestige de la macine à écrire. Celles complètement mécaniques qui demandaient de taper comme des brutes sur les touches, disparues circa il y a très longtemps.

 

Alors, oui, c'est probablement ça.

 

Du coup, j'ai appris que la touche "shift" s'appelle "shift" car elle faisait se déplacer (shifter) la marguerite de la ligne des minuscules à majuscules. Et j'ai aussi appris que la touche "caps lock" a été introduite sur les machines à écrire car tout le monde n'avait pas assez de force dans le petit doigt pour maintenir la touche "shift" enfoncée tout en tapant sur une deuxième touche avec un autre doigt (tu m'étonnes).

 

Ce qui veut dire que c'est une touche qui n'a a peu près aucune raison d'exister sur un clavier d'ordinateur A MOINS D'AIMER ECRIRE COMME CECI qui est de toute façon insupportable à lire.

 

Et que ça va me faire tripper pendant toute mon expatriation, probablement. Entre le temps perdu et les bip-bip dans le bureau (oui, désactiver les sons de son ordinateur est apparemment quelque chose qui ne se fait pas, mais qui s'entend en fin de compte assez peu avec Radio Crapital à boulet), je sens que je vais bloquer un moment dessus. Maintenant, faut que je sache comment font les plus jeunes.

 

Oui, je bloque sur des trucs cons. J'ai une vie intérieure très intense. Et la tête pleine d'informations super utiles.

 

Mais merde, quoi, faire "caps lock" à chaque fois que tu veux écrire une lettre majuscule - alors que tu sais très bien utiliser "shift" quand il s'agit de taper un symbole - c'est une sacrée insulte au bon sens, non ?

 

Ou vont se cacher les différences culturelles, hein ?

 

(Bon, la note d'avril, ça c'est fait. On se retrouvera peut-être pour quelques images depuis la montagne, sauf que c'était tout vachement plus beau avec mes lunettes Polaroid que sur les photos à l'écran après. Con, hein ?)

De la cuisine italienne.

Trouvé sur popstarz.it - don't ask.

Il y a une différence fondamentale entre la plupart des expatriés en Italie et moi : je n'ai pas choisi de vivre en Italie par amour du pays, d'un Italien, ou de sa cuisine. Je suis venue en Italie car j'y ai trouvé un travail intéressant à des conditions plutôt correctes. Point. Je ne suis pas arrivée acquise à la "cause italienne" et nous vivons, l'Italie et moi, disons, un mariage de raison¹.

Et là, sous vos yeux ébahis  je vais commettre l'irréparable, les vigiles vont débarquer à ma porte pour m'expulser sous peu, je le sais.

Mais je vais le dire.

Quoi ? Des photos de Venise ?

Le jour de la Saint-Prout ? Elle ne va pas oser ? Incidentellement, si.

(Il est beau, mon gros anglicisme, hein ?)

Donc, avec Jamy, on est allés à Venise (on en vit à moins de 3h de voiture, autant en profiter) pour nos cinq ans il y a quelques semaines.

(C'est là que vous faites "Ooooooh, cinq ans ? Venise ? Mais comme c'est choûûûû")

Et il faisait beau. Ça caillait sa race. Mais il faisait très beau. 

J'ai pris quelque chose comme 150 photos et j'ai tranché, taillé, sabré, pour arriver à un nombre de photos postable, mais c'est toujours beaucoup trop.

Trente-six photos, pour être exacte.

Moi j'aime bien, 36. C'est un carré. Ça a plein de diviseurs. Ça se divise par la somme de ses chiffres.

C'est beau, 36.

Salut, je suis une sonnette !

Le dimanche, c'est expérimentation.

Quand il fait gris, ça réveille la mamie qui est en moi et j'aime bien faire des confitures. 

Hier, j'ai décidé de tenter une expérience qui me trottait dans la tête depuis un moment. Ce n'est que quand ça a commencé à frémir et sentir bon que j'ai goûté, j'ai réalisé que ça allait être bon et je me suis dit que j'allais le publier. Du coup, c'était un peu tard pour faire des photos des diverses étapes..

Donc.

Confiture de kiwi au gingembre.

J'ai fait une petite quantité, n'étant pas très sûre du résultat.

Chiesa in Valmalenco.

Non, je ne suis pas partie skier 3 semaines, j'ai juste été prise d'une flemmite aiguë depuis la rentrée.

Comme je l'annonçais avant l'interruption des programmes, nous sommes allés skier à Chiesa in Valmalenco, non loin du Lac de Côme, mais pas vers Côme. Le lac de Côme ressemble à un Y inversé, Côme se trouvant à son pied gauche et Lecco à son pied droit. Pour aller à Chiesa in Valmelenco, il faut passer Lecco, monter, puis partir à l'est direction Sondrio (qui est une province et une ville). Sondrio-la-Ville, c'est pas très très joli. On dirait un peu une vallée du Rhône grisouille avec des montagnes un peu plates. Mais on y a trouvé un joli hôtel (pas donné-donné) où l'on mange vraiment bien: le Grand Hôtel de la Poste, situé sur la seule jolie place de Sondrio, en gros.

J'ai l'air de critiquer, comme ça, mais je décris juste, c'est pas de ma faute si c'est pas très joli et que je suis pourrie-gâtée d'avoir vécu trois décennies sur les bords du Léman.