... quand tu rentres "à la maison" ?
Voilà mon butin helvétique du jour.
Comme la photo, les commentaires sont en vrac.
Les épinards à la crème - qui servent de bloc congélation durant le voyage et se mangent le soir même - sont denrée introuvable en Italie - et je ne me suis toujours pas résolue à essayer leur alternative à la mozza. Le séré ne se vend qu'en petit pot vanille chimique ou fraise chimique hors de prix avec Sponge Bob dessiné dessus - je soupçonne ne pas être le public-cible et c'est infâme de toute façon. L'Ovomaltine édition Hiver ? Mais forcément, il fallait que je goûte. Le Gala Est Unique. Rien Ne Peut Remplacer Le Gala. Coop a sorti un thé vert au citron et gingembre super yummy et pas trop sucré. Oui, c'est pas suisse et oui on trouve la Maille au Miel depuis peu à Auchan en Italie mais à €4.60 le petit pot - ça va le bocal ? Des yaourts, plein de yaourts, parce qu'à part les yaourts sud-tyroliens qui sont bons et à peu près variés ysontpasbonbeurkbeurk et un peu limité à trois goûts et demi. Le demi, c'est le citron. Le Yomo Citron. Brrr. Ça devrait même pas compter du tout. Alors les classiques bifidus nature de la Coop, les mocca, les saisonniers, les nouveautés, je m'en mets jusque-là. Les Ricola qu'on trouve pas encore partout. Du cacao Caillers en poudre - même le Perugina est bof, même s'ils essaient de faire croire qu'ils savent faire le chocolat. Un tube Elmex édition anniversaire. Entre autres.
Pis le PQ et la brosse à chiotte, dans tout ça ? observera le plus observateur.
Aaah, le PQ. Après avoir fait un benchmark extensif que toutes les marques disponibles à Esselunga et Auchan, Jamy et moi-même sommes arrivés au constat suivant: le PQ italien est 1) soit du papier de verre qui n'absorbe rien 2) soit un kleenex mono-couche tellement fin que tu vois au travers 3) soit une superposition de strates d'un matériau hasardeux qui perd toute sont intégrité au contact de l'humidité. Et même pas bon marché, en plus. A grand mal, grand remède: le multipack Halke Made In Switzerland devrait nous permettre de survivre quelques semaines.
Et la brosse à chiotte, me direz-vous ? On voit un thème, là. Et bien oui, l'Helvète ne plaisante pas avec les toilettes (et les yaourts et le chocolat). La brosse à chiotte suisse a une petite brosse supplémentaire sur le côté qui permet d'aller gratter sous le rebord et un manche flex pour aller bien au fond de ladite chiotte. Impossible à trouver chez mes hôtes transalpins. Même que Les brosses Ebnat brossent mieux. et avec un slogan pareil, moi je vous demande, peut-on faire mieux ? (Je déconne pas, c'est écrit sur l'emballage.) Après, si t'achètes tes brosses à chiotte à Ikea, je peux rien pour toi.
Je vous rassure, je n'achète pas des brosses à chiotte à chacun de mes passages en Suisse.
Image empruntée à Miss Blueberrymuffins. |
C'est malin, c'est 17h, et je crève la dalle.
C'est vrai que ça donne faim, surtout la brosse à chiottes ;-)
RépondreSupprimerQuand je vais faire un tour à Dijon (l'autre bout du monde), je ramène à manger si j'ai de la place. Du fromage parce que la vache descend assez mal dans le sud-ouest de la France, vois-tu, et du "régional" : le comté y est meilleur et bien moins cher, donc je cambriole. Le Citeaux, variante monastique du reblochon (une tuerie), en revanche, lui, est bien bourguignon, et puis si mon cholestérol le veut bien, je craque pour du Brillat-Savarin (genre 70% de matière grasse) parce que meuh quel régal !
Sinon, y'a un chocolatier qui déchire. Et les nonettes au cassis ou à la framboise. Bref, la Bourgogne c'est l'autre pays du lard. Mais je ne ramène jamais de PQ.
Ah bah je sais vendre du rêve ^_^
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il y a deux "niveaux" dans l'expatriation culinaire : les spécialités régionales, les restos locaux les bonnes adresses et quand en plus on change de pays, tout l'assortiment "supermarché"...
Quand je me suis trouvée devant le rayon yaourt de la grande Coop de Viège pour le première fois depuis longtemps, je me suis retenue de pousser des petits cris : des mètres de délices lactés variés... et, cerise sur le bifidus, en belles rangées alignées et disposés de manière logique.
Oui, ça compte.
(Oui, je suis suisse. Et les supermarchés italiens sont rangés avec le cul.)
Chaton, il est CRI-MI-NEL (et franchement pas bon) d'acheter ses bruns de Bâle et ses étoiles à la cannelle tout faits et industriels. Si c'est que ça, je t'en envoie par poste dès que je fais les miens (ou alors, par e-mail, la recette qui va bien)(c'est ultra facile).
RépondreSupprimerTu as bien certainement raison, mais j'ai autre chose à foutre que faire des biscuits.
RépondreSupprimerQuoique.
Je pourrais faire un suisserie de noyelle pour mes collègues. Allez, va pour la recette.
La variété de yogourts m'a particulièrement impressionnée à mon arrivée en Suisse. Si je devais quitter la Suisse, c'est probablement la bouffe qui me manquerait le plus! Que ce soit vers le Québec ou à mon retour en Suisse, mes valises sont toujours pleines de spécialités culinaires artisanales (le sucre à la crème à l'érable de ma mère!!!) comme industrielles (du jello, des chips ou autre caprice du moment). J'ai déjà ramené un effaceur magique en Suisse (genre d'éponge qui enlève toutes les taches), mais jamais de papier de toilette. Par contre, j'ai déjà envisagé ramener des mouchoirs.
RépondreSupprimerOh oui, j'en ai mangé quelque fois, le sucre à la crème d'érable, comme c'est boooon ! Je ne connais pas celui de ta mère, mais je peux quand même valider :) Sinon, les mouchoirs, même pas les Kleenex Balsam ? Je les achète en masse en multipack à 50% quand je peux comme ça je suis parée !
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