Une fois n'est pas coutume, une recette expérimentation.
La semaine passée, au marché, j'ai acheté des oignons rouges frais. Je n'avais absolument aucune idée ce que j'allais en faire, mais je n'avais jamais vu d'oignons rouges frais. Forcément, je les ai laissés traîner trop longtemps pour pouvoir faire quoi que ce soit avec les fanes et je me suis retrouvée avec quatre oignons de taille respectable qui ne demandaient qu'à être mangés.
Nous avions décidé de nous faire de la viande - on a d'ailleurs trouvé un moyen assez efficace d'attendrir et délester de son eau la viande italienne : on achète deux morceaux bien rouges (y'a que ça) que l'on met au congélateur au moins une semaine et fait décongeler gentiment au frigo pendant 24h avant de les manger. Ça ne vaut pas une belle viande rassie de boucher, mais ça permet d'avoir une viande tout à faire honorable sans risquer de développer des germes en essayant de jouer à la laisser traîner au frigo.
Donc, je me dis: j'vais couper tout l'oignon en rondelles et je vais les balancer dans une cuillère à soupe d'huile d'olive.
Ce dimanche, le Golden Gate Bridge, le fameux pont rouge de San Francisco, célèbre ses 75 ans. A cette occasion, j'ai décidé d'en poster quelques images que j'ai prises quand je suis allée en Californie fin 2011 et que j'ai complètement oublié de poster - j'étais un peu à la masse, fin 2011.
Non, on n'a pas sacrifié un bichon frisé dans la cour. Il y en a partout depuis des semaines. Ils s'enfilent partout: les moustiquaires sont floconneuses, le garage sous-terrain est duveteux, il y en a même sur ma voiture qui est un box fermé au sous-sol.
Jamais une de mes notes n'aura eu aussi peu de succès que mes roses du PDG des lave-linges. J'en déduis que les fleurs et les petits oiseaux, c'est pas votre truc.
Bon. J'accepte. On a les lecteurs qu'on mérite.
Et ça tombe bien, parce que c'est lundi et qu'aujourd'hui lundi on m'a glissé une info toute à fait pertinente pour un lundi.
On m'a soufflé dans l'oreillette que durant cette année de grâce 2012, nous célébrons le quart de siècle du GIF animé. La première version de ce format datant de 1987 permettait déjà des animations basiques. Et ce fût la début de la voie royale qui mena à la grande série de GIFs moisis qui ont orné ce blog tous les lundis pendant plusieurs mois.
Afin d'en apprécier toute la subtilité, une vidéo a été créée à cette occasion:
Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème, qui est lui-même choisi par un ancien participant.
Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris (ou de Lausanne, hein).
Le thème, ce mois-ci: Escaliers.
Que j'illustre par leur absence (ou lack thereof qui est l'expression anglophone que j'aime presque peut-être plus que le mot indeed.)
Ça m'a toujours fait tripper, les "maisons fantômes" résultant de destructions d'immeubles.
Pour les nombreuses autres participations, c'est là dessous que ça se passe.
Je l'ai vu chez Meylusine qui l'a elle-même repris d'une certaine Mimounette81, créatrice du tag.
Il s'agit de 10 questions cosméto à poser à nos compagnons masculins auxquelles ils doivent répondre sans aide.
Je lui ai expliqué le truc et demandé hier s'il était ok pour ce tag, il m'a répondu ok tout de suite. Sauf que weekend passant, on a trouvé plein d'autres choses plus excitantes à faire et j'y ai pensé à la dernière minute. Je lui ai donc posé les questions il y a à peine une demie heure alors qu'il préparait ses affaires pour rentrer en Suisse. Il n'était pas donc totalement dédié à l'affaire, mais tout de même plein de bonne volonté.
Des commerçants de toute l'Europe et leurs produits typiques animeront le centre citadin de Lecco lors du "Marché européen... en attendant le Giro, la manifestation est programmée pour la seconde fois en ville du 11 au 13 mai.
Les Leccois (inventons des mots) pourront acheter et déguster les spécialité provenant de plus de dix représentants européens dont: la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Angleterre, la Hollande, la Russie, l'Espagne et la Hongrie.
Au total, seront présents plus de cinquante opérateurs provenant de l'étranger, sélectionnés sur la base de critères de qualités et de professionnalisme.
Je n'ai pas eu le temps de regarder l'intégralité de ce documentaire, qui se trouvera en streaming pour 30 jours sur le site de Wired Italie. Mais je vais tenter de ne pas raconter trop de conneries.
Les réalisateurs se demandent s'ils veulent ou non quitter l'Italie, comme certaines de leur connaissances qui sont parties en Allemagne, en Nouvelle-Zélande, en Angleterre, mais avant de décider quoique ce soit, entreprennent de comprendre vraiment leur pays et les motivations qui peuvent pousser certains de leurs ressortissants à le quitter. Ou pas.
Alors ils sautent dans une vieille fiat 500 et partent 40 jours (sur 6 mois) à la rencontre de leur pays.
(Ceci est un pitch à la con après avoir lu l'article et regardé 15 minutes du documentaire, mais je finirai après les heures de travail, promis.)
Pour essayer de vous donner envie: le trailer sous-titré en anglais et le site web.
Le documentaire version intégrale se trouve ici, via le site de wired Italie, pour un mois :
EDIT:
J'ai donc fini de regarder ce documentaire et j'ai vraiment aimé: je l'ai trouvé très touchant et avec une espèce d'honnêteté partiale, si je puis dire. Il montre des situations négatives, parfois dures, mais généralement à travers à citoyen italien qui se bat pour changer les choses: le Sicilien qui aide les saisonniers qui ramassent les oranges et vivent dans des conditions terribles à Lorella Zanardo qui lutte contre la représentation de la femme à la télévision italienne, en passant par le propriétaire qui s'est fait détruire son exploitation pour avoir dénoncé la mafia, méthode assez habile et efficace pour se mettre le spectateur dans la poche (ça a très bien marché sur moi). Tout y passe niveau économie et politique . Seule la religion n'est pas égratignée et les droits des homosexuels ne sont pas directement traités, mais est présent en filigrane (les deux réalisateurs sont un couple et c'est à travers eux que le sujet transparaît).
Et puis c'est drôle: les vannes, les discussions philosophicofoireuses, la fiat qui n'arrête pas de changer le couleur, ça équilibre les témoignages parfois difficiles.
J'y ai appris plein de choses, j'ai souri, j'ai serré les dents aussi.
En parlant de féminisme, de télévision, de la chirurgie esthétique, du rapport à l'image, de la femme-jambon, si vous voulez halluciner, le reportage "Le corps de la femme" (en italien):
La réflexion s'étend au delà de la télévision italienne, mais là, c'est du lourd.
