La roseraie de Monza.

Bienvenue dans la roseraie de Monza.

Je vous préviens d'entrée, il y a beaucoup de photos. J'ai essayé de limiter à dix le nombre de photos de fleurs, mais j'ai pas réussi...

Nous avons eu de la visite de Suisse ce weekend, nous sommes donc allés à Monza faire les touristes samedi. Cette fois, nous sommes sortis du centre historique/piéton "strict" pour aller en direction de la Villa Reale, que j'avais entraperçue l'année passée quand je suis allée faire ma visite médicale.

On marche une dizaine de minutes vers le parc et on arrive face à ce batiment.

On était un peu perplexes: Est-ce une école abandonnée ? A gauche, un long mur multi-tagué, le long du bâtiment, un alignement de caméras... Bon, on en fait le tour et on comprend rapidement qu'il s'agit du côté de la Villa Reale, en bien moins bon état que la partie centrale.

Cette fois, je ne l'ai pas volée sur wikipedia.

En bons touristes, nous passons le portail avec, je suppose, l'idée d'aller voir la villa de plus près. Notre regard a été tout de suite attiré par un jardin juste à gauche en rentrant: une roseraie.

Elle a été créée en 1964 sous l'impulsion du PDG de Candy (les lave-linges), un an après avoir fondé l'association italienne de la rose, dont il a été président jusqu'en 1990. Si vous voulez tout savoir, le site de l'association, en italien, est ici.

Bon, il va sans dire que les roses, ça n'a jamais été mon trip, ni probablement celui de mes compagnons explorateurs du jour, mais que nous avons passé tellement de temps dans ce jardin que l'on a jamais atteint la Villa (on s'est fait chassés par la pluie et une certaine gueule de bois, il faut bien l'admettre).

Mais le jardin est beau et bien entretenu et regroupe littéralement des centaines de roses dont la diversité est assez énorme. On a même trouvé une rose qui s'appelle Marcel Proust et sent le Paic Citron.

Un mini aperçu du jardin :

Ce jour-là, quand on a trouvé notre premier panneau avec un plan du parc - qui s'étend derrière (à l'est) et au nord de la villa - suffisamment peu tagué pour être lisible, on a été assez bluffés par l'énormité du parc (qui est quand même suffisamment grand pour abriter un circuit de F1, une piscine, un golf et du vert à perte de vue). 

Le plus simple pour vous rendre compte de la taille du parc est probablement de jeter un coup d'oeil à une carte (la Villa Reale, pourtant énorme, est le petit machin en bas à gauche de l'étendue verte).

Nous allons clairement revenir en faire le tour, en vélo, un jour prochain. Comme je risque de me retrouver à parler de cette ville régulièrement dans ce blog, elle a maintenant son tag.

En écrivant cet article, je suis tombée sur le site du Comité pour le Parc de Monza, partiellement traduit en anglais (pas très beau, mais plein d'informations intéressantes), comité qui défend une gestion non-commerciale, publique, du parc dans un respect de la culture et de l'histoire de celui-ci, alors que celui-ci est plutôt promis à des concessions privées...

Bon, revenons-en à nos fleurs.

Vous êtes près pour une overdose de roses ?

(Dans une pathétique tentative de vous garder jusqu'au bas de la page, j'ai mis ma photo préférée en dernier. Je sais, c'est mesquin. Mais j'ai essayé de varier les prises de vue autant que possible pour essayer de ne pas vous perdre en route. Niveau traitement des photos, j'ai étiré un peu le contraste, mais je n'ai pas touché aux couleurs.)

A bientôt !