Passons à la partie conduite à proprement parler.
Il existe tout de même quelques différences passablement importantes.
En Suisse on échange le permis de conduire des Américains sans cours ni test. En Italie, non, il faut repasser le permis sur place. Ce qui est assez juste, à mon avis. Enfin, pas forcément tout faire repasser, mais enseigner les différences importantes - expliquer la priorité de droite ou comment on utilise un giratoire, au hasard - et faire un peu de pratique.
Mais je digresse. Donc, oui, donc quelques différences de conduite. Je ne sais si toutes ces règles sont valables hors de la Californie (où j'ai passé mon permis), mais je suppose que la plupart le sont. Si jamais, pour plus d'information, on trouve le
manuel du conducteur téléchargeable sur le site du DMV Californien. Gratuit. Prends ça dans les dents, service des automobiles et de la navigation.
Tout d'abord, les autoroutes : il y a beaucoup de voies et ça change un peu la donne.
La voie de gauche est souvent réservée au HOV (high occupancy vehicle), c'est-à-dire au covoiturage. Les voies sont généralement indiquée par des panneaux (qui va aussi dire si on parle de 2+ ou 3+ occupants) et/ou par les losanges peints sur la voie. L'interdiction peut être réservée aux heures de pointes.
Sur une autoroute à 6 voies dans chaque direction, changer de voie à l'italienne à la dernière minute peut-être un peu délicat, et avec toutes ces voies, ça fait juste une chiée de flèches et de panneaux. C'est bien indiqué, il faut juste être un peu attentif.