Promenade.

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Silence!

S'il y a une chose pour laquelle je ne suis pas en phase avec mon époque, c'est le bruit. Je déteste les open spaces et autres bâtiments "tout ouverts", j'ai besoin de tranquillité pour travailler: Les conversations parasites accaparent mon attention et me rendent inutile. Comme le silence est un luxe que je ne peux pas me permettre, je m'isole par la musique.

Le choix de musique est critique, car il faut une musique qui ne distrait pas. Insipide, presque, mais agréable. Dans la discothèque de l'homme, j'ai trouvé ceci, qui contient notamment le morceau ci-dessous que je me suis surprise à aimer après quelques dizaines d'écoutes.

Sinon, un grand classique de mes années d'études, un album que j'ai utilisé pour bien des sessions d'examens - en cassette - et que je considère sérieusement racheter, le fameux album des Crash Test Dummies. Douze fois le même morceau, aucune surprise, parfait pour s'isoler des voisins et des voitures.

Et il est normal d'être distrait par les conversations, les gens qui passent, les bruits irréguliers, c'est notre cerveau primitif qui reste à l'affut d'une attaque de mammouths, il ne sert donc à rien de lutter, il faut simplement fermer sa porte. C'est ce petit bijou de livre qui me l'a dit.

Révélation (il était temps, me direz-vous)

Nan mais franchement, quelle idée à la con d'écrire des trucs sur internet, comme ça, pour que les gens y voient, alors qu'on n'a rien à dire.

Après presque six ans, je prends conscience de la débilité et de la suffisance du concept de blog.

A moins bien sûr d'avoir des choses intéressantes à partager, un humour ravageur, un sens de l'esthétique  développé, un sens inné du verbe, un bon coup d'oeil photographiqe, ou que sais-je qui puisse valoir d'être dévoilé.

Mais là, de suite, maitenant, je ne me trouve aucun de ceux-là, même pas en quantité modérée.

Du nouveau chez les sushis.

J'ai mis à jour mes tests des restaurants japonais de la région avec le Miyako! Alors on clique sur le lien et pour trouver la critique dans cette note qui devient un peu longue, je propose un Ctrl + F - Miyako.

Et j'ai fermé les commentaires pour cette note afin de les regrouper sur une seule...

Welcome to Lausanne.

Une petite balade de Lausanne qui fait un peu mal au coeur - j'ai l'estomac fragile.


lausanne[REC*]
envoyé par lausannebondyblog.

Science Digestive

Il y a un nouveau venu dans ma liste de blog depuis quelques semaines. En plus d'être drôle, ce type est brillant. Personnellement, je conseille plutôt ses textes que ses vidéos, son accent me posant quelques soucis. La note du jour, par exemple, est un bon point de départ de lecture et j'espère vous donnera l'envie de lire le reste.

Il a notamment une série de notes dans lesquelles il est la science personnifiée. J'ai particulièrement apprécié celle où la Science s'adresse à Apple, mais ça ne surprendra personne.

Je me permets de citer quelques mots d'une autre note que j'ai appréciée - I hope you don't mind.

The climate change sceptics have been asking "how can global warming be happening when it's so cold?", to the utter bafflement of the climate campaigners.


This overlooks the fact that climate and weather aren't the same thing, but if they're making the ridiculous statement in the first place then this fact will mean nothing to them. (source)

De rien.

Should I stay or should I go, le retour.

Finalement, je postule ici et là-bas et on verra bien où l'on me donne du boulot en premier. Pour le moment, nous avons Zurich (bien parti mais je ne suis pas seule sur l'affaire, au contraire) contre L.A. (bien trop tôt pour parler, mais je suis un parfait "fit" au poste, ils auraient tort de ne pas me contacter).

Fin du premier round d'ici la fin du moins.

Je tente un truc de fous. Un poste entièrement écrit au natel depuis le train. J'ai encore une heure jusqu'à Lausanne alors si Opéra Mobile ne plante pas inopinément, je devrais peut-être arriver à quelque chose en 5000 caractères. Et sans paragraphe. Donc ouais, silence radio parcequ'en vacances et que ça fait du bien par où ça passe même si je n'arrive pas à profiter à 100% - trop de trucs de doutes pour lâcher la tête. Le changement de vie va se faire dans quelques semaines. Mais je sais pas où sur l'échiquier idéal-merdique. Même si je n'ai pas à craindre pour mon toit ou mon frigo - retour comme contribuable modeste, ça veut surtout vachement moins d'impôts - je reste une bileuse. Inné ou acquis, je ne sais pas trop d'où ça me vient - probablement le premier empiré par l'exemple - mais ça me gâche pas mal l'existence, d'avoir le besoin de savoir, de planifier tout en naviguant au radar dans un monde que j'ai toujours vu bancal et incertain. Paradoxe. Ne voir que quelques lignes sur un écran minuscule fait perdre toute notion de continuité à mon texte et l'écriture devient presque automatique. Et je ne peux bientôt plus tendre mon pouce. Aïe. Maintenant, il faut encore attendre un peu. Avant d'aller se vendre encore un peu plus haut dans la hiérarchie en espérant que c'est ce qu'ils cherchent, en espérant qu'à compétences égales on ne finira pas seulement sur le podium, mais avec la plus belle médaille. Finir deuxième ne sert à rien, la fierté ne suffit pas à faire bouillir la marmite. Je planifie vraiment mes changements de carrières avec le cul. Si 2003 était pas top, welcome 2010. Eh Dieu si tu existes, fais que je ne doive pas faire la classe à des petits cons hypercatifs illettrés pour gagner ma vie, j'ai pas la vocation.