M'dame Jo

Je tente un truc de fous. Un poste entièrement écrit au natel depuis le train. J'ai encore une heure jusqu'à Lausanne alors si Opéra Mobile ne plante pas inopinément, je devrais peut-être arriver à quelque chose en 5000 caractères. Et sans paragraphe. Donc ouais, silence radio parcequ'en vacances et que ça fait du bien par où ça passe même si je n'arrive pas à profiter à 100% - trop de trucs de doutes pour lâcher la tête. Le changement de vie va se faire dans quelques semaines. Mais je sais pas où sur l'échiquier idéal-merdique. Même si je n'ai pas à craindre pour mon toit ou mon frigo - retour comme contribuable modeste, ça veut surtout vachement moins d'impôts - je reste une bileuse. Inné ou acquis, je ne sais pas trop d'où ça me vient - probablement le premier empiré par l'exemple - mais ça me gâche pas mal l'existence, d'avoir le besoin de savoir, de planifier tout en naviguant au radar dans un monde que j'ai toujours vu bancal et incertain. Paradoxe. Ne voir que quelques lignes sur un écran minuscule fait perdre toute notion de continuité à mon texte et l'écriture devient presque automatique. Et je ne peux bientôt plus tendre mon pouce. Aïe. Maintenant, il faut encore attendre un peu. Avant d'aller se vendre encore un peu plus haut dans la hiérarchie en espérant que c'est ce qu'ils cherchent, en espérant qu'à compétences égales on ne finira pas seulement sur le podium, mais avec la plus belle médaille. Finir deuxième ne sert à rien, la fierté ne suffit pas à faire bouillir la marmite. Je planifie vraiment mes changements de carrières avec le cul. Si 2003 était pas top, welcome 2010. Eh Dieu si tu existes, fais que je ne doive pas faire la classe à des petits cons hypercatifs illettrés pour gagner ma vie, j'ai pas la vocation.