Petit message d'utilité personnelle.

Chers vous,

sur la droite dans la colonne, vous trouverez un petit sondage afin que je puisse déterminer - par simple curiosité - la distribution des genres parmi les lecteurs.

Depuis quelques heures que le sondage est en ligne, j'ai eu une vingtaines de visiteurs, des commentaires de quatre personnes, 3 femmes et 1 homme, mais si je me fie aux résultats jusqu'à présent: les femmes ne répondent pas aux sondages, ce qui du coup fausse méchamment les statistiques.

Donc, bref, c'est là à droite, vous seriez bien urbain-e de cliquer.

Facheune.

Je ne sais pas ce que je déteste le plus: les spartiates ou les mocassins?

Ça fait bien cinq ans qu'on nous ressert les premières à chaque printemps - ce qui me fait craindre que ce soit devenu un "basique" - mais en plus, horreur suprême, il paraît que mocassin revient - et pas seulement aux pieds des jeunes gens de bonne famille catho. Devoir être témoin de la cohabitation des deux types de chaussures les plus ignobles que l'humanité n'ait jamais produit: je crois que je préfère encore manger du tapioca.

Lecture et tapioca.

Aujourd'hui, deux choses à bloguer.

Tout d'abord, vu dans le Fémina du jour, un shop à bubble tea¹ a ouvert à Lausanne. Quoi qu'est-ce? Un truc qui se trouve beaucoup en Californie, où il y a pas mal d'Asiatiques. Il s'agit de boissons à base de thé et de lait, généralement douces et bien bonnes agrémentées de boules noires: du tapioca².

Entendons-nous bien: le tapioca, c'est dégueulasse. C'est noir, c'est collant, gluant, écoeurant.

Par contre, le bubble tea, c'est génial pour faire des Tapioca Fights. Il faut acheter une boisson avec le gros tapioca, 6-7 millimètres de diamètre, genre. Savourez la boisson et utilisez la paille comme sarbacane pour killer vos amis à coup de graines de tapioca.

C'est noir, collant, gluant. 

C'est dégueulasse, mais les Tapioca Fights, c'est drôle. Merci Christopher pour l'initiation. Je vous conseille, mais évitez de vous habiller de blanc ou de tissus fragiles. Et les filles: cheveux attachés.

Sinon, pour la première fois depuis bien 2 ans, j'ai fini un livre. Exactement, pas fini un seul livre depuis des années, même en trichant et en achetant des livres de nouvelles ou de chroniques. Ah non, c'est pas vrai, j'ai fini aussi I'm a Stranger Here Myself de Bill Bryson.

Bref, je viens de finir The Idiot Girls' Action-Adventure Club de Laurie Notario, série de chroniques d'une fille qui boit, fume et jure. Et est surtout dotée d'un solide sens de l'humour. Je conseille.

¹Kony Bubble Tea, 1 av. de Beaulieu, Lausanne
²Donc, je précise, je n'aime pas le tapioca, mais le liquide, si! Donc si le gélatineux vous dégoûte aussi, le liquide peut vous plaire...

C'est pas si simple.

Donc j'ai décroché un entretien pour un job pour lequel je ne suis pas vraiment qualifiée - mais qui correspond à un domaine connexe au mien qui me tente - en jouant du réseau et en insistant un peu.

Sachant à l'avance que le job en question, en CDI, avec toutes les bonnes conditions qu'une grosse boîte américaine peut offrir, ne serait pas pour moi, j'ai pris les devants et demandé s'il y avait possibilité de faire un truc genre stage/CDD.  Les stagiaires étant typiquement pris en été, pour 2010, c'est à priori raté, mais il est possible qu'il y ait des sous quelque part pour un projet. Mais avant de voir si éventuellement c'est possible, la question des finances.

Un/e ingénieur R&D avec un peu d'expérience peut demander 120K$ par an. Bon, ça à l'air beaucoup comme ça, mais il faut voir qu'il y a quand même 35% de taxes sur un salaire du genre et que la vie n'est pas donnée en Californie. Un stagiaire undergrad, ça dépend, mais dans le cas échéant, c'est plutôt en dessous de 40K$. Ce qui est plutôt bien pour un étudiant, d'ailleurs, je trouve. Quand tu es étudiant, que tu vis en coloc, que tes seules possessions sont une caisse de livres et un vieux sommier récupéré sur le bord de la route, que tu es plus porté/e sur la découverte et l'expérimentation que la construction d'un couple qui dure, ben tu saisis l'occasion et tu te casses. Non seulement tu te fais un été de la mort à L.A. et en plus tu ne sais tellement pas dépenser ta thune que tu reviens en Suisse avec 3000$ en rab qui te font ton argent de poche de l'année.

Mais c'est un petit peu différent maintenant. Partir, oui. Mais à deux. Avec les chats. Dans de bonnes conditions. Qu'il trouve un job aussi. Et pas que ça tourne au vinaigre parce qu'on squatte un motel pourri et que mes chats se sont faits bouffer par le dogue du proprio.

Donc, ouais, voilà quoi. Je me/nous donne quelques jours de réflexion et je vais probablement back out.

Bonne nuit.

Franchement, je me demande pourquoi je gaspille près de 4m² de la précieuse superficie de mon appartement alors que l'on dort finalement pas si mal dans sur un canapé deux places allègrement constellé - la codéine me rend poétique - de nombreux oreillers. Ouais, j'ai toujours trouvé ça cheap, les coussins de canapé. Ça fait quoi, un coussin de canapé? 30 cm par 30 cm? Nul. Nul, nul, nul. Un bon coussin, c'est un oreiller IKEA à 7.90, en synthétique, très épais,  60 cm par 60 cm orné d'une fourre  - oui, rayon literie - en satin - pour le côté festif -  de Manor - parce que qu'elles ferment avec un  zip - pour le côté flemme. Un canapé accueillant se doit d'avoir des coussins généreux.

J'espère quand même qu'elle va arrêter de me pourrir la vie, ma toux. Quatre nuits sur le canapé, quand même, parce que je m'étouffe au bout d'une heure si je m'allonge, c'est quand même un peu merdique.

Ceci dit, la codéine, même faiblement dosée - lire: vendue sans ordonnance - a un effet assez intéressant quand combinée à  quelques verres.

Bon, ce n'est pas tout, j'ai un entretien téléphonique - obtenu par forçage de réseauting - ou l'inverse - demain soir pour un job quelque part en Californie dans une boîte qui me motive bien-bien, mais pour lequel je ne suis pas franchement optimalement qualifiée. Vu que ça fait plus d'un an que le poste est ouvert, parce qu'ils n'ont pas encore trouvé le candidat idéal, ne rêvons pas trop.

Mais j'ai bien l'intention de laisser mon pied coincé dans la porte ou de rentrer par la cheminée.

En attendant, j'ai 24h pour me préparer à bluffer.

Je sais bien ce que vous vous dites. Elle est au chômage et elle est même pas foutue d'écrire des trucs sur son blog.

Ben ouais, c'est que la vie de chômeuse est tellement pleine de glamour et de nouveautés que la chômeuse n'a pas le temps de raconter sa nouvelle vie très très pidante.

Alors d'abord, le Monsieur de l'ORP il a raison: si tu cherches vraiment un job, ça occupe à plein temps. Entendons-nous, pas un 42.5h hors heures sup', mais passer 5-6 h par jour en épluchage d'annonces, emails de contact avec les anciens collègues et (rares) postulations, easy. Si en plus, tu dois sillonner la ville pour mettre à contribution de façon alternée les imprimantes et autres ressources bureautiques de tes amis, ça prend du temps. Et si en plus, il te reste 8 semaines pour passer ton permis et qu'il faut une fois de plus solliciter tes amis - si possible des autres - pour faire auto-école et aller se perdre dans la campagne, trouver une route en montée et démarrer, s'arrêter, démarrer, s'arrêter, démarrer, s'arrêter, démarrer, s'arrêter afin d'être la pro du démarrage en côte. Sauf que si je suis pas prête d'ici fin mai, je passerai le permis automatique, mais ce sera ça de pris sur l'ennemi. 

Je me réjouis particulièrement du cours de sensibilisation. Et oui, tout cela, je considère que ça aide aussi à augmenter mon employabilité.

- Alors, pour ce poste, il y a environ 30% de déplacements pour aller voir les clients.

- Heu, ok, cool, je peux y aller en vélo?

Et en plus de tous ces plus, il est important de dormir 9h/nuit afin de récupérer des 18 derniers mois de folie.

Et de cuisiner au lieu de manger dehors, ce qui génère une quantité industrielle de vaisselle, ce qui ne me plaît pas exactement.

Parce que oui, l'auto-école payante, c'est cher, la sensi, c'est 200.-, donc c'est presque 600.- à sortir ce mois pour la conduite alors que je vais être amputée de 25% des 70% de mon revenu. Alors je cuisine, j'achète de la crème pour les pieds Prix Garantie (très bien, d'ailleurs) et des fraises d'Espagne à 3.80CHF/kg, quand même.

Sauf que je suis malade depuis dimanche soir. Saloperie d'angine qui m'a tenue éveillée deux nuits de suite s'est transformée en saloperie de toux qui me tient encore réveillée la nuit, autant pour le grand projet de récupération du sommeil (et de sport quotidien).

C'est pas tout, mais faut que j'âlle.

Ecole de conduite toulousaine.

Bon, c'est un peu une inside joke d'avec la Nekkonezumi, mais il existe vraiment une école qui s'appelle ainsi. Alors, la question, c'est: Mais qu'est-ce quoi que la conduite toulousaine?

Voilà peut-être un élément de réponse.

Donc ouais, le job, c'est pas moi. Pour la deuxième fois, je finis sur le podium, mais je n'ai pas l'or.

On remet l'ouvrage sur le tapis mardi.

Pis ça va bien, c'est le jeu et ce sera autre chose. Pas besoin de me bombarder de sms, ça me coûte un saladier à recevoir et je suis officiellement chômeuse, donc fauchée. Je préfère garder ces quelques francs pour une bière-terrasse.