Bergamo.

Ces temps, j'ai une flemme absolument terrible. J'aurais envie de raconter des trucs, de faire du bon culturo-informatif, mais j'ai... la flemme.

Comme on a fini l'appartement fin février, avec Jamy on a décidé de se faire des weekends-excursion, d'aller skier enfin, bref, de profiter un peu de la vie. Sauf que le ski, côté Sud, il a pas mal neigé dans le Val d'Aoste, mais rien dans les montagnes pas loin de chez nouveau-nous. Les stations les plus proches sont à 1h30 de voiture, mais c'est boue-gazon. A force de procrastiner l'organisation des weekend jusqu'au jeudi soir, en gros, on a rien fait. Pas envie de se taper 3h30 de voiture pour aller skier, pas la motive pour trouver un hôtel. Des flaques, quoi.

Mais samedi, accès de motivation, sauter dans la voiture et direction Bergamo dont on avait entendu beaucoup de bien. A la fraîche.

Les distances en voiture dans le coin doivent être complètement relativisées. On est à une trentaine de kilomètres de Bergamo, mais il n'y a pas d'autoroute, seule la statale qui traverse les villages, donc non, 25 bornes, c'est pas l'affaire de 20 minutes, comptez-en plutôt 45. Un dimanche aux heures creuses. Le réseau routier est assez catastrophique dès qu'il s'agit de faire une autre route que de grand centre en grand centre (qui eux sont reliés par des autoroutes assez efficaces). Par contre, si tu habites dans un petit paese, prends ton mal en patience.

Donc, en une petite heure, nous étions à Bergamo. J'ai conduit à l'aller, l'entrée dans la ville est un peu chaotique et le GPS m'a plus foutu dans la merde qu'autre chose: mais c'est en forgeant que l'on devient forgeron, hein. C'est d'ailleurs pendant ce trajet que j'ai définitivement décidé que je prendrai une casco complète pour ma voiture (je suis en phase de décision après essayé la Ka, la Up!, la Twingo, la Pixo... je serai motorisée d'ici la fin du mois si tout se passe comme prévu... je potasse plus les prospectus de voitures que l'Histoire lombarde, faut bien avouer.)

Ouais, j'disais, la flemme.

Je vais donc balancer des photos, comme ça. On s'est dirigés directement vers la "Bergame Haute", la vieille ville située sur une colline, que l'on a montée à pied - afin surtout d'éviter le nombre de touristes déjà impressionnant aussi tôt dans la saison qui ont tous pris le funiculaire.

Wikipédia t'apprend que:

La « ville haute » (autrefois, simplement « la città alta ») est une cité médiévale ceinte de remparts datant de la domination vénitienne, construite à partir de 1561 dans le but de faire de la ville haute de Bergame une citadelle imprenable. Bergame est donc, avec Ferrare, Lucques et Grosseto, l'une des quatre cités italiennes à conserver des remparts demeurés intacts depuis des siècles.

Les photos après le saut.

La montée.

Une douceur locale sur laquelle on reviendra dans quelques minutes.

Une petite rue...

Une autre petite rue...

Sortie de Jamy: On dirait qu'elle va vomir dans sa couronne.

Oh, tiens, encore une petite rue !

La "vieille place" aux restaurants hors de prix.

Ouaf.

La ville basse vue de la ville haute.

L'arrivée dans la ville haute.

Bon, passons maintenant à la bouffe.

Voilà apparemment la spécialité douce du coin: polenta e osei.

J'ai essayé de vous googler ça en français pour expliquer un peu ce que c'est... Mais les premiers résultats sont l'autre recette de "polenta et petits oiseaux".

(Pardon.)

Retenez donc bien la leçon: si l'on vous propose ce met, vérifiez qu'il s'agit bien du dessert.

Il faut dire qu'au moment de goûter, on était pas super chauds, avec Jamy. C'est probablement parce que l'on associe la polenta au salé. Mais si tous les touristes en mangent, ça ne doit pas être si terrible.

Voilà l'intérieur.

La partie supérieure m'évoque quand même une mixture à base de viande hachée, même après avoir goûté.

Alors, quoi qu'est-ce ?

Dessous, une génoise assez excellente, je dois dire, très légère, vraiment bon. La "viande hachée" ressemble à de la bûche de Noel: crémeux, douceâtre, peu de goût. Je ne peux pas vous en dire plus: je déteste la bûche de Noël.  La couverture de polenta est légèrement croustillante, douce juste ce qu'il faut, vraiment bon. Dessus, les trucs bruns et le mégot de clope sont en massepain - un autre truc que je ne peux pas descendre. Mais malgré tout, l'expérience fût plutôt bonne: la génoise était vraiment très bonne.

On  retournera à Bergamo avec un guide et on en profitera pour faire un peu de randonnée dans les montagnes proches. 

Dès qu'on n'aura plus la flemme.