Pour en finir avec Los Angeles.

J'ai passé une semaine à Los Angeles, dont un beau dimanche à la plage, cinq jours dans des pièces sans fenêtres et climatisées et finalement un dernier petit samedi de liberté avant de reprendre mon avion. Non, ce n'est pas tout à fait vrai, j'ai pu m'échapper deux heures dans la semaine une après-midi et j'ai fait un saut express à Hollywood Boulevard.

Evidemment, j'avais prévu de tout faire ce samedi-là, y compris un tour guidé à pied de deux heures dans Downtown Los Angeles.

Sauf qu'il pleuvait et qu'il a plu toute la journée. J'étais un peu démotivée de la photo et de la visite à pied, mais j'ai quand même pas mal tourné - en voiture - ce jour-là.

J'ai commencé par Mulholland Drive. Je ne sais plus qui m'a conseillé d'y passer, mais même sous la pluie, ça a de la sacrée gueule, la vue sur la ville, merci pour la suggestion.

C'est assez impressionnant de voir l'étendue de la ville, avec ses quelques gratte-ciel au loin. La route offre de nombreux points de vue aménagés, nommés selon des personnalités - généralement des femmes - qui ont oeuvré contre la construction à tout-va et pour la protection de la nature et des espaces sauvages à Los Angeles.

J'ai traversé les beaux quartiers - Bel Air, Beverly Hills - quand je suis rentrée de la plage en longeant tout Sunset Boulevard (quand même 35 bornes, ça donne une idée de l'étalement de la ville).

Je me suis également arrêtée à Rodeo Drive, qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable - à part la jeune fille unijambiste avec ses béquilles fluos, ses fringues de créateurs et son talon de 15 cm qui faisait du shopping avec ses parents. C'est propret, c'est riche, c'est du grand magasin dont les prix ne sont pas affichés en vitrine.

Je me suis arrêtée au Farmer's Market, qui a un côté un peu rétro-bubblegum assez sympa et où y'a plein de bonne choses à manger. En fait, il y a un côté shopping, avec des magasins - des grandes enseignes principalement - aka The Grove :

Avec les décorations de Noël, évidemment.

Pas kitsch du tout.

Et adjacent, le Farmer's Market :

J'ai trouvé l'endroit franchement agréable.

Sinon, comme je disais, j'ai aussi fait un saut à Hollywood Boulevard et foulé de mes petits pieds la Walk of Fame. J'ai été un peu déconcentrée par les multiples incartades des scientologues, mais sinon j'ai bien aimé cette rue. J'y étais passé en voiture le premier dimanche et voyant des hordes de touristes, je me suis taillée vite fait et je suis revenue une fin d'après-midi la semaine, avant que le soleil ne se couche. 

Ne. Pas. Y. Aller. Le. Weekend.

Allez, quelques images pèle-mêle.

Obligé.

Ça commence à faire long, mais j'arrive à la fin de ma note.

Quand je me suis baladée dans Downtown - sans mon appareil photo - et dans une moindre mesure sur Hollywood Boulevard, ce que j'ai surtout apprécié, c'est l'architecture, je suis assez fan de ces bâtiments style art déco qui sont nombreux à Los Angeles. Ça vaut le coup de faire une petite recherche "images". J'aime cette esthétique un peu nostalgique : en me baladant entre ces immeubles défraîchis avec leurs belles enseignes néon, j'ai surtout eu l'impression d'être dans une ville dont l'âge d'or est révolu, qui devait être le centre du monde et du glamour il y a encore 60 ans avec une architecture élégante et colorée, où les femmes étaient belles comme ça.

Et qui aujourd'hui fait un peu triste mine.

C'est évidemment une impression subjective (pléonasme ?) et une vue très rapide et partielle de la ville. Elle est tellement grande et étendue et chaque quartier semble si différent des autres que l'on peut probablement y vivre de mille et milles manières. Personnellement, avec plein de fric et une maison sur la plage et/ou une maison à l'architecture de fou accrochée on ne sait pas trop comment sur une colline, je crois que j'y serais pas mal. Mais je crois que je vais plutôt vivre à SF, même si ça pèle sa race l'été.

Pour clore mon trip retro, une petite vidéo sur Los Angeles dans les années 50 :

The End