Singapour (4) : Sentosa

Je ne sais pas trop ce que j'en ai pensé. C'est une espèce de "Amusement park" dans la nature, avec beaucoup de monde, d'innombrables animations généralement hors de prix, la plage. C'est assez étrange. 

Pour vous donner une idée de l'esprit du lieu, en voilà sa carte.

Elle est tirée de leur site et elle est interactive. Je vous laisse le soin d'aller voir sur le site, cliquer dessus, voir les petites animations choupis-bubble-gum.

J'ai vu, pèle-mêle, un aquarium (qui est franchement nullos, mais après avoir vu celui de Monterey, Californie et celui de Lisbonne, je suis blasée, rendez-moi mes 25 dollars), des singes (notamment copuler, mais cela fera l'objet d'une autre note), du pseudo-Gaudi, des carrousels, des shuttles, une tyrolienne, une luge d'été, le merlion, de la plage... et du monde partout.

A part que j'ai mis mes pieds pour la première fois dans l'océan indien, je ne sais pas quoi vous dire, je ne savais pas comment et quoi photographier, je ne sais pas quoi vous en montrer et je ne sais pas comment le présenter.

(Ouais, je sais, on est mal.)

Alors, je balance.

Voyant le monde, je n'ai pas eu l'envie de prendre un shuttle pour aller à la plage, alors j'ai décidé de marcher les deux kilomètres qui m'en séparaient. Pour la petite histoire, il faut savoir que je ne suis pas très pote avec les créatures vivantes qui ont plus de quatre pattes. Je m'en vais donc et je suis la route (une route très normale, avec deux voies et un trottoir de chaque côté, plutôt déserte). De chaque côté de la route, de la végétation, très dense, taillée à la verticale comme une haie de jardin de quatre-cinq mètres de haut (non, je n'exagère pas, c'est quelque part entre les plongeoirs des trois et cinq mètres) qui grillonne, qui bziiite, qui croaque, qui zuite à un volume vraiment impressionnant. 

Evidemment, j'étais seule sur la route, les gens normalement constitués ne s'infligeant pas de marcher par 35° et 95% d'humidité - voyez à quelles extrémités me pousse ma misanthropie.

Pour vous donner une idée du son, voilà une mini-vidéo de 10 secondes.

Je ne sais pas quel insecte fait ce sifflement contigu suraigu, mais mon imagination a tourné bon train et je ne faisais pas la fière.