vendredi 18 novembre 2016

Sono senza parole.

Un spot pour un service de gestion des factures pour les indépendants où la "partita IVA" - ou TVA - est comparée à une compagne qui est charmante en début de relation pour devenir une vieille chieuse, au point que notre pauvre monsieur considère reprendre un poste fixe (symbolisé par une grosse dame, voyez à quoi il doit se rabaisser) et le travail au noir (représenté par un prostitué travesti). La "tredicesima", c'est le treizième salaire.

Je sais qu'en Italie la prise de conscience du sexisme dans les média a plus d'un train de retard, mais pour utiliser une expression  que je n'utilise pas souvent: ça me troue le cul.



mercredi 28 septembre 2016

Bon les amis.

Source : visoflora.com/photos-nature/photo-fil-tendu.html
Je suis un peu tendue comme un fil tendu. Parce que j'attends une réponse qui pourrait bien tomber d'ici la fin de la semaine et qui pourrait bien radicalement changer le cours de mes prochaines années.

Et peut-être redonner vie à ce blog un peu tout démotivé d’être où il est.

Alors évidemment, je ne peux pas en dire plus, mais si j'arrive à créer ne serait-ce qu'un picogramme de curiosité chez quelques uns et que ces quelques uns soient aussi un peu tendus, ben peut-être que je me sentirais moins tendue.

Ou pas.

dimanche 19 juin 2016

The Floating Piers au Lac d'Iseo.

Location: 25058 Sulzano BS, Italy


Ca fait un moment que je n'ai pas écrit, mais il semblerait qu'hier j'ai pu assister à un truc plutôt cool. Il a fait beau jusqu'à 16h. Je suis allée marcher sur l'eau.

Ca faisait quelques semaines que j'avais entendu parler au bureau de cette installation pas si loin de chez moi, qui ne dure que deux semaines: The Floating Piers. Ca vaut la peine de regarder le site, surtout pour les photos.

Jamy étant resté cloué au lit en Vaudoisie pour cause de virus rageur, je n'avais pas grand chose de prévu ce weekend. Samedi, 6h00, j'ouvre un oeil et dans un soudain élan de motivation, je décide de ne pas me recoucher, mais de me faire un petit dèj', prendre la Kaka et partir au lac d'Iseo.

Alors totalement à la fraîche, je crois que je n'avais pas DU TOUT apprécié qu'il s'agissait d'un événement exceptionnel.

A proximité d'Iseo, route fermée, on me fait parquer.

20 euros.

Pour parquer dans un champ. C'est une occasion de faire des sous-sous, je comprends, mais alors je ne l'avais pas vu venir.

Miracle, j'avais 20€ en poche. 22€, pour être exacte. Les 2 € m'ont permis de boire un cappuc' et de faire pipi. Oh, comme ils ont eu de la valeur, ces deux euros.

Sauf qu'ensuite, il y a la navette. 11€. Contanti aussi, évidemment.

Moi qui pensait arriver à Sulzano comme une fleur, me parquer à l'italienne en vrac et marcher seule sur le lac à 8h, ben j'ai dû marcher jusqu'au prochain distributeur - 3 km - tirer du cash, comprendre où prendre cette putain de navette en cours de route, attendre à ce que je pensais être un arrêt, trouver le bon arrêt et regarder passer les navettes bondées pendant 35 minutes... Bref, une heure plus tard, à 9h, j'arrive à Sulzano - après être montée en forcing avec un ami d'infortune dans un bus.

Alors je dois dire que c'était plutôt bien organisé, mais alors aucune explication. C'est à toi de deviner le numéro de la navette, de comprendre que ce qui ressemble à un abribus à côté duquel sont postés les horaires n'est PAS un arrêt de bus en fonction, regarder la carte sur ton téléphone... Ce qui réduit significativement l'efficacité du truc, mais bref. Comme on dit par ici: Pazienza.

Quoiqu'il en soit, c'était bien vu d'aller tôt. Je n'ai pas fait la queue et bien qu'il y ait eu déjà beaucoup de monde, les passerelles étaient larges, il faisait beau, c'était cooool. Je suis repartie vers midi et il y avait déjà nettement plus de monde qui attendait pour monter sur la passerelle. 40'000 personnes y sont passée hier. The Floating Piers sont saturés, ne venez plus aujourd'hui1.

Bon peu de gens ont enlevé leurs chaussures - ainsi que recommandé par l'artiste pour avoir "l'impression de marcher sur l'eau" - et pour ce que j'ai pu entendre, c'était surtout des étrangers.

Quelques "signore" d'un certain âge ont accepté de tenter l'expérience, Hogan à la main et chaussettes (mouillées) aux pieds. Vabbe.

J'ai discuté avec un Australien qui avait programmé ses vacances en fonction de l'événement et avait déjà vu leurs installations à New York et Berlin (2005 et 1995 respectivement). Je crois qu'il est fan!

Je vais pas trop m'étendre, mais si je devais décrire l'expérience, j'ai trouvé ca rigolo (si tu sautilles sur les parties rebondies ça fait boink boink) et très apaisant en même temps.

Le lac d'Iseo, je le connais plutôt bien, c'est le plus proche de la maison et un peu la seule option pour aller paddler en journée. Et ben bien que ce soit plus une autoroute qu'une embarcation instable et solitaire, par moment j'ai retrouvé sur ces passerelles le calme que peut apporter le paddle - le risque de passer au jus en moins.

Sinon d'après mon Australien, la maison sur l'île appartient aux Beretta - la famille des fusils. Je n'ai pas vérifié, mais quoiqu'il en soit, ça doit fait bizarre d'avoir 40'000 personnes autour de ton île...

Bon, fini le blabla, trois images, maintenant.

(Et ici vous pourrez voir quelques photos prises d'en-haut.)










1. Rien que voir les photos de l'article, je sens la crise d'agoraphobie qui pointe.

mardi 26 janvier 2016

Sans titre.


Bon, alors, clairement, chercher un job quand tu es au chômage et que tu vois ta fin de droit s'approcher est bien pire que d’être en position et chercher quelque chose de mieux.


Mais ne pas arriver à se concentrer sur son job actuel - qui n'en parait que plus chiant - parce qu'on attend une réponse suite à un entretien, se repasser l'entretien en boucle en craignant le pire et faire du présentéisme par forfait, ben c'est chiant aussi.

Au moins, quand tu es au chômage, tu es chez toi et tu peux sortir te promener quand tu veux.

vendredi 22 janvier 2016

Sans titre.

© NASA - source 


Je n’ai pas blogué depuis très très longtemps.

Plusieurs raisons probables à cela :

D’abord, 10 ans de blog (en été 2014), c’est beaucoup et au bout d’un moment ça s’épuise. Quoique.

J’ai aussi décidé il y a presque trois ans de passer moins de temps devant mon écran et un peu plus de temps dehors et à la gym et j’ai retrouvé la taille de mes 21 ans, donc ce n’est pas rien.

Ensuite, quand tu vis dans un nouveau pays, chaque jour tu découvres plein de trucs nouveaux, tout est différent, tu as une opinion sur tout, faire des commis est une expérience extracorporelle, les bons mots viennent tout seuls, les notes s’écrivent d’elles-mêmes. Pis tu t’intègres.

Ensuite vient la période de l’agacement, où tu aurais envie de putasser un peu sur tout, notamment le boulot, mais que bien que tu écrives derrière un pseudo, tu ne peux pas non plus dire n’importe quoi – parce qu’il y a quand même pleins de gens qui te connaissent en vrai. C’est peut-être bien ça le vrai killer de l’écriture spontanée : c’est ne plus se sentir complètement libre de ses mots.

Bref, tout ça pour dire que des fois ça me démange. Que l’Italie commence à me sortir un peu par les trous de nez. Et que je suis en recherche de changement.

Pour le moment, je n’ai pas encore passé le stade du premier round d’entretiens, donc je n’ai aucune idée d’où je pourrais bien finir.

Cela dit, à nouveau pays, nouvelles aventures.

Et j’ai vraiment besoin de nouvelles aventures.
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