lundi 19 octobre 2009

Pause d'absence.*

Je crois que l'espacement de mes notes et la quasi totale disparition de celles de plus de 10 lignes est non seulement à imputer à une certaine dose de travail que j'ai du fournir depuis mi-juin (ce qui n'est d'ailleurs pas tout à fait fini mais étant passée assez près du burn-out mi-septembre, je me concentre désormais sur ma respiration et j'essaie de bosser moins de 10h par jour) mais également au nouveau layout - dire laïoutte - de ma station de travail de mon poste de glandage à la maison. Out le bureau, in le laptop, mais avec grand écran externe le tout posé en hauteur, je trouvais le côté cybercafé sympa, mais pianoter pliée en deux sur un tabouret de bar, ça me bousille le dos.
D'ailleurs, je commence à peine la 9ème ligne que j'ai mal.

Et je n'ai pas écrit une seule ligne au travail depuis quatre mois.

Oui, c'est là que vous pouvez me féliciter. Zéro procrastination.

Autant j'ai une attention de poisson rouge les 98% du temps (je suis célèbre pour m'endormir systématiquement durant les présentations et autres séminaires) autant quand il le faut vraiment, je suis la première étonnée de mes capacités de travail et de concentration. C'est peut-être parce que je m'économise d'habitude. Franchement, si je bossais tout le temps comme ça, je serai maîtresse du monde - ou morte de fatigue, plus probablement. Heureusement, ce genre d'investissement n'est requis qu'une fois tous les 30 ans en moyenne, je devrais être peinarde un moment. Et on ne m'y reprendra plus.

Donc, ouais, je rentre gentiment en phase progressive de ré-humanisation et de re-socialisation. Je découvre avec joie que ni mes amis ni mon homme n'ont craqué en présence de mon double workaholic-tendu-comme-un-slip. Ma garde-robe, par contre, c'te pétasse, me le fait cher payer en ayant rétréci les trois quarts de son contenu. Je ne sais pas pourquoi elle est méchante comme ça avec moi, je ne lui ai rien fait. Je ne vois pas ce que ça peut lui foutre que j'ai fait trois fois moins de sport que d'habitude. J'avais de grandes choses à accomplir, moi Mâdâme. Mes yeux aussi m'en veulent, mais là je comprends déjà mieux. J'ai refait des verres à ma vue au printemps et que je peux déjà plus lire les panneaux.

Le pire, c'est que la folie ne sera pas complètement finie avant la fin de l'année.

A la suite de quoi, je risque bien d'être chômeuse. Ou de devoir partiellement m'expatrier chez les Bourbines.

Ou alors trouver un job de malade dans la région, avoir un salaire avec plein de zéros, déménager dans un appartement avec des vrais murs et un lave-vaisselle, profiter de mes weekends, partir en vraies vacances cinq semaines par an, la vraie vie, quoi.

* Je raconte n'importe quoi si je veux.

1 commentaire:

  1. Essaie seulement de partir chez les Bourbines et moi je viens te chercher et je te mets dans le premier train. Non mais ho!

    RépondreSupprimer

Je publie essentiellement tous les commentaires, mais je modère pour ne pas à avoir à m'occuper de ce qui se passe ici quand je n'y suis pas. Simplement.

(Et ça vous épargne les captcha infernaux.)

Si tu n'as pas de compte blogger, sélectionne l'option Nom/URL. Le champ URL est facultatif. Juste un nom ou un pseudo, c'est toujours mieux que le fameux Anonyme.

Il est possible d'utiliser les tags suivants:
- <b>texte</b> donne texte
- <i>texte</i> donne texte
- <a href="http://www.link.com">description</a> donne description

Qui se serait douté que commenter était aussi complexe?

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...