Brèves.

Crédit photo Marionzetta

Bouuuuuh, deux gifs moisis du lundi de suite sans même une vraie note au milieu...

Brèvons, mes amis, brèvons.

- J'ai encore une fois changé le thème de mon blog pour quelque chose de frais et printanier, je ne suis pas mécontente du résultat. Mais surtout, j'ai rajouté un petit script pour avoir des smileys dans les commentaires. Après avoir testé 2-3 scripts trouvés sur le net qui ne faisaient rien d'autres que je faire disparaître les caractères au lieu de les convertir, j'en ai trouvé un qui marche ici. Et pour ceux qui ont bloqué javascript, pas de smiley. C'est bien dommage, parce que si à 32 ans, t'as pas de smileys sur ton blog, t'as raté ta vie.

- Je n'ai pas fait que bidouiller mon blog. J'ai encore quelques semaines de stage en terre bourbine et je m'efforce d'en faire quelque chose, même si ma tête est ailleurs et que c'est difficile de se concentrer et se motiver.

- Je suis retournée en Italie pour un ènième entretien, une réponse devrait tomber d'ici la fin du mois. On m'a proposé un truc en Californie, sinon. Qui serait tentant, y compris professionnellement, mais à priori pour un an au maximum. Alors autant j'ai envie d'aller vivre 2-3 ans là-bas, autant je ne suis pas sûre d'être prête à risquer de me retrouver dans la même situation que maintenant - les indemnités chômage en moins - s'il n'y a pas moyen de prolonger ou d'en faire un CDI. En attendant, tout est encore et toujours en suspens.

Revenons sur mon excursion en Italie. Ah, l'Italie, le soleil, la douceur de vivre... Paf, t'arrives à Milan et tout de suite, tu es dans le bain. Posté à côté de chaque distributeur de ticket de métro, un Rom qui se jette sur la monnaie rendue par les automates. Mais je ne suis pas née de la dernière pluie, moi, Môssieur. Je me suis donc fait insulter parce que 1) je lui ai plutôt sèchement et efficacement signifié de dégager de mon chemin 2) j'ai introduit le montant exact - préparé dans le train - et malgré ses tentatives de s'immiscer dans mon espace vital - l'aïkido, ça sert des fois - il n'a rien pu attraper, parce que qu'il n'y avait rien à attraper! Plus tard dans la journée, postée sur le quai de la gare de Petitbled, j'attends mon train pour retourner à Milan - avec 25 minutes de retard - ah, l'Italie, le soleil, la douceur de vivre... Un mec vient vers moi et commence à me causer. Il parle super vite, je suis pas sûre de ce qu'il veut non parlo italiano tout ça. Il s'accroupit et fouille dans son sac à dos. Il en sort un bocal en verre et trifougne dans un sachet dans le bocal. Merde, j'me dis, v'là qu'il va essayer de me vendre de la beuh. Il en sort un "bijou" tressé avec du fil genre à souder: une feuille de ganja (j'avais pas tout faux). Il me la tend en disant You like? You want? Je lui  réponds simplement No, thank you. Et là, le mec pause un moment et s'exclame: Fuck you? You say fuck you? Moi, calmement et en souriant "No, I said Thank you". "Fuck you?" "No, I wouldn't say fuck you, I said thank you". Il a fini par piger. Un mec qui traînant dans la gare est sorti observer la situation à deux mètres - je pense qu'il serait intervenu au besoin. Ah, l'Italie, le soleil, la douceur de vivre...

Donc, un truc qui est sûr, c'est que si je bosse en Italie, je finis mon permis dare-dare. 

Voilà, c'est tout pour le moment.