D'ici le printemps, il me faut un nouveau job.
Cas 1: Je trouve un job en Suisse, peut-être chez les Bourbines, dans quel cas je peux peut-être même négocier un jour de télétravail histoire de voir mon homme un peu plus qu'un jour et demi par semaine et avoir une vie. On additionne le montant de nos loyers séparés, on se trouve un quatre-pièces monstrueux au dernier étage d'un joli immeuble lausannois, on dépense nos sous pour faire des weekends et des vacances, on fait plein de fêtes à la maison, on va à la montagne le dimanche, on se fait plaisir et.... on ne bouge plus d'ici jusqu'à ce que mort s'en suive.
Cas 2: Je trouve un job dans la Vallée de Silicium où, malgré la crise qui sévit toujours en Californie, le nombre d'offres adaptées à mon profil sont bien plus nombreuses. De plus, il y a peut-être possibilité de retourner chez GrosseMulti. Et l'homme se verrait bien vivre un moment là-bas. Ce qui veut dire vendre tous mes meubles, mettre nos vies - et les chats - dans des cartons et les envoyer à 9000 km. Et si ça nous plaît, on y reste un moment, on va faire des hikes dans les parcs nationaux et du ski au Lac Tahoe durant nos 14 jours de vacances annuelles et on voit les potes deux fois par an. Pis je n'aurais pas besoin de passer mon permis de conduire suisse - héhé.
Si on ne le fait pas maintenant, on ne le fera jamais, ou bjien?
Pis des femmes dont l'homme est prêt à lâcher son job pour la suivre à l'autre bout du monde parce que de toutes façons il peut travailler n'importe où, vous en connaissez beaucoup, vous?
MP: Eh, toi, visiteur régulier de Mountain View, tu fais quoi dans la vie?
si j'étais moi, je pencherais pour le cas 2. Y'aura toujours le temps pour un cas 1.
RépondreSupprimer(Mais bon en même temps, c'est l'avis de quelqu'un qui est pas fichu de se bouger d'une ville qui l'incommode de plus en plus. Donc bon.)
Et oui, moi je serais prêt à lâcher mon job, mon poisson rouge et le reste pour suivre ma douce et tendre n'importe où. N'importe quand.
Je te dirais de foncer alors. Tu es une chanceuse, une grande chanceuse je crois. Non, je n'en connais pas beaucoup de garçon prêt à faire ça. :)
RépondreSupprimerOuais... non le mien ne partirait pas en effet. Je confirme. :o(
RépondreSupprimerEnjoy donc, quelque soit le cas qui se présente !
Je pense qu'aucune des deux n'empêche l'autre de se produire. Dans un cas comme dans l'autre, 2-3 ans après avoir choisi, tu peux à nouveau prendre l'option inverse, même si c'est le choix no 1.
RépondreSupprimerEt pour la question subsidiaire : non, il y en a vraiment peu. Et donc oui : tu as trouvé une perle rare.
Et accessoirement, les garde-meubles c'est pas fait pour les chats, mais pour les meubles ça marche très bien.
Bon alors permets moi de te dire que ton billet il est déjà un peu orienté quant à tes préférences...
RépondreSupprimerMais alors, indépendamment de ça :
Avis réfléchi d'un veux cuit qui aurait pu faire il y a 15 ans ce que vous avez l'opportunité de faire, mais qui l'a pas fait, surtout par paresse (et, aussi, parce-que Madame a un métier directement lié à la langue française...) :
Là-bas, pour toi, c'est pas l'inconnue : Tu sais que ça te va.
L'Homme il est partant.
Les Chats, ils ont pas leur mot à dire.
Les meubles, vous en avez encore pas beaucoup. Ca sera pire après. Et même, au pire, après, en plus des meubles, y'aure 2 bagnoles, 1 maison, 3 chiens, 4 amants, et peut-être même pire.
Pis en plus les suisses-allemands ils sont bizarres. Encore plus que les californiens. Et de toutes façon il y a plus de suisses-allemands à Zurich que de californiens à Fremont.
Et si tu tiens vraiment à essayer les chtobirnes, ils sera toujours temps, plus tard.
Bref : Les promenades à la montagne et la terrasse avec vue sur le Leman, ça peut attendre. Par contre faire expat à la Silicon Valley, c'est maintenant ou jamais.
Alors si vous vous bougez pas le cul énergiquement maintenant, vous allez le regretter plus tard. Si, si, c'est promis.
Tous > Ouais, bon, d'acc', je finis mon CV en anglais et je postule.
RépondreSupprimerFun > et les chats jusqu'à 8 kg caisse incluse, tu peux les prendre en cabine (avec swiss en tous cas)
Et les bières au Great, bordel?
RépondreSupprimerHein.
Didjou!
Parce que tu crois que ça va se passer comme ça peut-être, que tu vas un joli matin prendre tes cliques et tes claques avec Monsieur et que vous allez partir?
C'est un doux délire. Je ne laisserai pas ça se produire.
Considérez-vous comme assignés à résidence.
Bon, maintenant que vous êtes "cotés" à double tour à la maison, je vais partir pour Miami.
Par contre c'est vrai que les Suisses allemands sont des gens bizarres: pour bouffer du céleri-rémoulade en Birkenstock, faut être un vrai pervers polymorphe. Et surtout bon con.
RépondreSupprimerDu reste, il suffit de les écouter parler pour savoir que ce sont des enfoirés de première. Ce n'est pas une langue, c'est une embuscade linguistique.
Faudra bien aller leur péter la gueule comme il faut une fois. Avec des barres à mine et des flingues. Qu'il y ait du sang sur les murs. C'est le seul moyen pour qu'ils comprennent que le temps est venu d'arrêter de nous chier dans les bottes (rapport au lynchage médiatique inacceptable du Chef de la Poste, un Romand, par la presse dominicale alémanique ou au pourcentage scandaleusement anémique de Romands représentés dans l'Administration fédérale).
On pourrait commencer par en pendre une cinquantaine. En les accrochant aux arbres le long du Quai d'Ouchy. Avec des pancartes du genre "Che m'abbel Ueli".
J'vous trouve un peu dur avec nos frères inférieurs bourbines, Môssieur Lavomisse... Y sont pas tous comme ça... il y en a des bien pires...
RépondreSupprimerEt pis, s'exiler de l'autre côté du rideau de reuchtis, c'est bien plus dépaysant (et plus dangereux, quelque part) que traverser l'Atlantique et s'installer aux States (quoique, entre le Wyoming et l'Argovie, je ne suis pas sûr qu'il y ait une grande différence...)
M'enfin bref! Mdame Jo, si tu veux venir outre-Sarine ou outre-Raspille, n'hésite pas...
Et pis, il y a beaucoup de romands qui pendulent vers Lausanne...
Bien à vous
Helmut de Berne (prénom fictif...)