Mes vols furent totalement non évènementiels et par conséquent, dépourvus de tout potentiel comique.
J'ai pourtant bien essayé de merder mon départ - à l'heure, puis coup de parano, ai-je bien fermé le robinet de la cuisine?, sprint retour, triple check, course jusqu'à la gare, planning tenu mais en nage.
Oui, je vérifie 17 fois que les plaques soient éteintes, les générateurs de lumière en marche, les robinets fermés, la porte fermée, les chats à leur place, le pipolino rempli, le saladier d'eau fraîche itou, que j'ai bien passeport, ordi, work related matos, natel CH, natel US, pilule, chargeur natel CH avec adaptateur, chargeur natel US, chargeur appareil photo, appareil photo, batteries, adaptateur appareil photo, confirmation ESTA, l'i-touche de monsieur, le chargeur USB, l'i-câble de Monsieur, la rallonge américaine pour le laptop, et j'en passe et des meilleures.
Mais d'où vient cette histoire de robinet? Eh bien un beau jour où j'avais bien 12314 trucs dans la tête et n'étais aucunement à mon affaire, j'ai ouvert le robinet de la cuisine pour rincer un truc - le bol de mon mixer, je crois, mais cela n'a pas franchement d'importance à part peut-être aider les plus visuels d'entre vous à imaginer la scène - et je me suis rappelée que je devais faire des courses, donc j'ai pris mon caddie de mamie et me suis mise en route pour la Coop.
En revenant, le système d'évacuation de l'évier étant un peu enroué, il y avait deux chats totalement paniqués qui miaulaient assez bizarrement les papattes dans un bon cm de flotte.
Depuis ce jour, nous avons officiellement rajouté un truc à vérifier compulsivement avant chaque départ.
Donc bref, mon carry-on luggage aux dimensions officielles blindé de matos électronique que je pensais bien garder avec moi en cabine faisait 12 kg, ce qui chez United est 50% trop lourd. Donc vidage de ce-qui-ne-peut-être-perdu-sous-aucun-prétexte et de tout-ce-qui-est-censé-me-tenir-occupée-et-éveillée-pendant-19h, je repose mon sac sur le tapis... 8 kg. J'adore ce genre d'ironie. Je me retrouve donc à errer dans GVA airport les bras chargés de bouquins, magazines, d'un ordi, d'un oreiller spécial nuque, de ma veste, mon sac à main, etc. etc., et je me suis fait eue comme une débutante. La SDF de GVA. Pis la dame de Manor qui ne voulait pas me donner de sac.
Par contre, le type au guichet, très sympa. Et nous avons joué le jeu des questions à un niveau de 3ème degré assez amusant.
- Bon, je dois maintenant vous poser quelques questions. Qu'avez vous comme matériel électronique?
Que je venais de lui étaler sur le guichet, donc.
- Un ordinateur, un lecteur mp3, un i-touch, un appareil photo, deux téléphones portables. Pis tous les câbles et adaptateurs, mais je suppose que ça compte pas, vu que ce sont des éléments passifs.
Dignes, mais à deux doigts de s'esclaffer, Prévert et Kafka ont probablement trinqué à ce moment précis.
Donc ouais, j'ai bien essayé de merder mon départ, mais l'avion était à l'heure, à 20% plein et pour je ne sais quelle raison, mon siège était en Economy plus - une écran dans le siège devant et de la place pour les jambes - alors que je suis assez sûre que mon billet spécifiait Economy Avec Restrictions, langage avion pour "estime toi heureux de ne pas voyager en soute".
L'Homme, qui est probablement le copain le plus prévenant du monde, m'a prêté son i-touch après y avoir préalablement installé deux jeux, ce qui ma occupé pendant trois bonnes heures et demi - la durée de vie de la batterie. "Ces deux jeux-là, je pense qu'ils vont te plaire." Unblock Me et Crazy Machines. En effet.
Donc premier vol, de la crème. Récupérer la valise - j'adore quand ils font ça. Immigration sans trop d'encombres. La dame française de 50-60 ans qui faisait la queue derrière moi m'a donné des envies de baffes, avec ses en français! grommelés à chaque message diffusé au haut-parleur et ses ralage que j'ai du subir pendant 35 minutes. Heureusement, il y avait les trois potes - deux gars une fille - qui étaient en route pour Las Vegas pour un mariage et avec qui j'avais déjà discuté à Genève, qui ont rendu l'attente supportable. Re-checking. Re-sécurité. Deuxième vol plus plein, mais un monsieur très bien élevé et à l'odeur corporelle discrète mais agréable, donc rien à redire là non plus.
Et ma valise qui était là à l'arrivée.
Ceci dit, chienne d'horloge interne radio-commandée, malgré la mélatonine et les 24h sans dormir, réveillée à 4h.
Du coup, un billet sur mon blog.
Cétipabo la vie?
Photo: ils sont pas dégueus, les levers de soleil, hein, même si je ne suis pas du bon côté de l'hotel?
Séance de rattrapage de lecture de tes billets en retard : Dame Jo, t'es en Grande Forme ces jours ..... ;-)
RépondreSupprimerHave a nice return trip !
épique :-)
RépondreSupprimer(unblock me j'ai découvert il y a deux jours, et je suis accro !)
Syklop > Merci. Les US m'inspirent, faut croire.
RépondreSupprimerMuji > Entre les deux trajets en avion plus qql moments morts, j'en ai fait 400...