J'aime bien l'émission de la RSR Les Urbanités.
Et j'ai trouvé que l'émission du jour pose une question pertinente et souligne bien qu'on a un peu perdu le contrôle de la place que prend la voiture en ville. Elle s'est gentiment tellement imposée qu'elle règle complètement les rythmes de la ville, cadencés par les feux et a relégué les humains au deuxième plan - à savoir que ce sont les piétons qui ont le droit de traverser les espaces réservés aux voitures quand on les y autorise alors qu'il semblerait assez naturel que l'humain ait - reprenne? - la première place qu'il a cédé à la machine, non?
Le Monsieur dans la radio donne aussi un chiffre édifiant: la recherche d'une place de parc augmente le trafic de... 15%.
Je trouve toujours intéressant d'avoir quelqu'un "dans le système" qui tient ce genre de discours. Je veux dire, il est urbaniste, instruit du problème, le pratique au quotidien, c'est réfléchi, pertinent. Les idées exposées dans cette petite interview rejoignent les idées du mouvement Reclaim The Streets... en plus posé et du coup... certainement plus crédible.
Et un petit lien genevois au sujet de la mobilité douce, pour rester dans le sujet.
Et j'ai trouvé que l'émission du jour pose une question pertinente et souligne bien qu'on a un peu perdu le contrôle de la place que prend la voiture en ville. Elle s'est gentiment tellement imposée qu'elle règle complètement les rythmes de la ville, cadencés par les feux et a relégué les humains au deuxième plan - à savoir que ce sont les piétons qui ont le droit de traverser les espaces réservés aux voitures quand on les y autorise alors qu'il semblerait assez naturel que l'humain ait - reprenne? - la première place qu'il a cédé à la machine, non?
Le Monsieur dans la radio donne aussi un chiffre édifiant: la recherche d'une place de parc augmente le trafic de... 15%.
Je trouve toujours intéressant d'avoir quelqu'un "dans le système" qui tient ce genre de discours. Je veux dire, il est urbaniste, instruit du problème, le pratique au quotidien, c'est réfléchi, pertinent. Les idées exposées dans cette petite interview rejoignent les idées du mouvement Reclaim The Streets... en plus posé et du coup... certainement plus crédible.
Et un petit lien genevois au sujet de la mobilité douce, pour rester dans le sujet.
c'est vrai que d'un point de vue urbanistique, la bagnole a finit par être une vrai nuisance. ça c'est complètement normalisé que les rues soient toutes des routes, alors que c'est pas du tout une obligation. et à genève, justement, les rues qui ont été fermées à la circulation ont beaucoup gagné en qualité de vie (leschot, lissignol). en fait, d'un point de vue d'histoire des technologies, on peut dire que le transport individuel à combustible fossile est complètement dépassé depuis longtemps. ce truc de déplacer une tonne de métal pour un individu, ça correspondait à la fin de la révolution industrielle, mais si ça ne représentait pas de si grands intérêts financiers, ça se serait éteint depuis longtemps.
RépondreSupprimerbon, je te demande pardon, je me suis un peu laissé emporter. t'as qu'à pas parler de trucs qui me passionnent, hein !
Oui, sauf que le gouvernement Genevois est très hypocrite sur le sujet. Je me suis personnellement mis à la mobilité douce il y a une année, mais losrque j'ai demandé quels encouragements on pouvait espérer de la part de la commune ou du canton, la réponse est simple : rien. Il y a bien une ou deux communes de la périphérie qui octroient une subvention au vélo électrique par exemple, mais sur Genève : macache.
RépondreSupprimerLausanne et Neuchâtel on pris le problème dans le bon sens : il y a un réel encouragement à la mobilité douce, et non pas comme à Genève un découragement à utiliser la bagnole !
zizi > sauf que tu prêches une convaincue ;-)
RépondreSupprimerneuschgu > ouais, je sentirais un vrai encouragement à la mobilité douce quand on pourra déduire un montant conséquent de nos impôts quand on fait le choix de ne pas avoir de voiture... du côté des transports publics, je dis pas, mais certaines bandes cyclables sont tellement dangereuses qu'elles servent probablement plus à gonfler les stats "vertes" qu'à vraiment encourager les vélos...