J'ai toujours été étonnée de voir comment une simple chanson - ou odeur, mais ne nous dispersons pas - peut nous renvoyer à des émotions passées qui deviennent instantanément tellement réelles. Emotions bonnes ou mauvaises, il va de soit.
Il y a quelques années, sont sortis en même temps des best of de Kim Wilde et France Gall. J'étais totalement fan des deux quand j'étais gamine - c'est pas ma faute si c'était dans les années 80. Un dimanche de glandage, je passe au City Disc de la gare, vois ces deux trucs en écoute et me précipite dessus. Scan des chansons de Kim. Déprimée en une minute trente, un truc d'une puissance... J'ai eu soudainement 10 ans, perdu quelques dizaines de centimètres et me suis sentie soudainement triste et désemparée, du haut de mon mètre septante, mon casque sur les oreilles.
Bien décidée à ne pas en rester là, je lâche Kim pour France, sans succès, j'ai continué sur la même pente.
Etonnament, la dizaine qui a suivi n'a pas franchement été plus rieuse - les années 90 donc, mais pourtant, la musique de cette décennie, des MC Hammer de mes 12 ans à la Mano de mes 13 ans, aux raves à Roggwil et aux soirée Pump it Up à l'Usine de mes 15 ans, au reggae enfumé de mes 17 ans, aux Live, Bush et autre Incubus de mes 18 ans - en j'en oublie sûrement, me font plaisir à entendre et me foutent une patate d'enfer.
Je ne sais pas par quoi commencer. Bon, allez, 1992, vu qu'en plus y'a la vidéo sur tu tubes.
Il y a quelques années, sont sortis en même temps des best of de Kim Wilde et France Gall. J'étais totalement fan des deux quand j'étais gamine - c'est pas ma faute si c'était dans les années 80. Un dimanche de glandage, je passe au City Disc de la gare, vois ces deux trucs en écoute et me précipite dessus. Scan des chansons de Kim. Déprimée en une minute trente, un truc d'une puissance... J'ai eu soudainement 10 ans, perdu quelques dizaines de centimètres et me suis sentie soudainement triste et désemparée, du haut de mon mètre septante, mon casque sur les oreilles.
Bien décidée à ne pas en rester là, je lâche Kim pour France, sans succès, j'ai continué sur la même pente.
Etonnament, la dizaine qui a suivi n'a pas franchement été plus rieuse - les années 90 donc, mais pourtant, la musique de cette décennie, des MC Hammer de mes 12 ans à la Mano de mes 13 ans, aux raves à Roggwil et aux soirée Pump it Up à l'Usine de mes 15 ans, au reggae enfumé de mes 17 ans, aux Live, Bush et autre Incubus de mes 18 ans - en j'en oublie sûrement, me font plaisir à entendre et me foutent une patate d'enfer.
Je ne sais pas par quoi commencer. Bon, allez, 1992, vu qu'en plus y'a la vidéo sur tu tubes.
P'taiin Out of space. Ça ne nous rajeunit effectivement pas trop. Que de souvenirs à travers une chanson. Et aussi peut-être la sensation que la vie aux environs de 30 est moins vibrante!
RépondreSupprimerJ'aimais bien quand même l'ancien password, mais Bienvenue à ton nouveau blog.
Moins vibrant à 30 ans? Ouais, je sais pas. J'ai plutôt l'impression que j'ai moins besoin de fuir qu'à l'époque et que je vis plus au présent maintenant - à force de se dire "quand je serai plus grande, ça ira mieux", on y arrive ;)
RépondreSupprimer(Pis je peux toujours refaire un caca nerveux et mettre ce blog sous le même mot de passe que l'autre!!)
Certes, mais à 20 ans, ma vie changeait tous les trois mois. La musique, les gens, les bars... Maintenant c'est un peu plus tous les jours pareil. M'enfin c'est peut-être juste une impression d'une fin de semaine de boulot ennuyeux.
RépondreSupprimerTu parles de one-night-stands avec des gens que tu connais à peine ;) ?
RépondreSupprimerJ'dis que c'est vendredi, pis qu'il ne tient qu'à chacun de changer de musique et de bar (le gens, je les garde). Pis commencer des trucs nouveaux chaque année, paraît que c'est bon pour les synapses.
trois mois, pas one night! ;)
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