dimanche 28 novembre 2010

Comme un dimanche.

Excusez-nous, excusez-les pour ce résultat. Pourtant, on aura essayé. Encore pire que la dernière fois, le Tessin et le Valais ayant rejoint les rangs des moutons.

Malgré tout, je ne suis pas mécontente d'être de ceux qui sauvent l'honneur, avec 58.2% de Non en Vaudoisie.

mercredi 24 novembre 2010

Oldies but goodies



Et pendant qu'on y est...

mardi 23 novembre 2010

Je suis une mauvaise touriste.

Source: http://bregenz-info-blog.blogspot.com/
Les Suisses, on a quand même une chance incroyable. On n'a même pas besoin de quitter notre pays, pourtant si petit petit petit, pour se sentir totalement dépaysé.

Tous les matins, je vais à Berne, et tous les matins, c'est un petit choc culturel.

Dans une tentative honorable d'intégration, j'avais décidé d'aller au Marché aux Oignons - dit en Bernois Zibelemärit ou en Allemand Zwiebelmarkt).

Alors l'histoire, on va faire court. En 1405, gros incendie à Berne. Les paysans fribourgeois1 alentours ayant aidé à reconstuire la ville, ont gagné le droit de venir vendre leurs légumes une fois par an, ce qui a donné naissance à ce marché.

Sauf que c'est la légende et que le marché est venu bien plus tard, comme c'est expliqué dans ce joli pdf en français.

Bref, tu sais lire, je vais pas te la faire en détails.

J'ai chauffé mon G11 et je suis partie travailler pour de faux comme tous les lundis, j'ai fait feierabig un peu plus tôt que d'habitude et quitté ma place de travail vers 16h aller faire un tour au marché.

Superbe fête à la saucisse durant laquelle on donne à chaque gamin un sac de confettis et un marteau pouet-pouet2 en plastique et le droit de faire chier les adultes.

Le jeu consiste donc à envoyer des confettis dans le nez/les oreilles/la bouche dudit adulte et de le frapper d'un coup de marteau sur ce que tu peux atteindre. Les préados profitant également de la tradition, tu me prends des mandales sur la tête alors que tu essaies sagement de t'intégrer. Si tu me connais un peu, tu peux imaginer comme j'ai apprécié.

Ma première réaction - heureusement retenue - aurait été de faire une clé de bras à ces petits merdeux et leur faire bouffer leurs confettis, mais j'ai rapidement senti que ça allait une fois de plus aboutir à une mécompréhension Welsch-Bourbines.

Oui, car il faut savoir que je suis suspecte. J'ai en effet été arrêtée à la Migros de la gare de Berne il y a quelques semaines, car les deux sympathiques vigies - dames - mais avec de la poigne - m'ont "vue" voler du maquillage Nivéa. A la Migros. Ouais, j'ai dû aller dans le petit bureau et vider mon sac, pique-nique inclus. Nan, mais du Nivéa, quoi. Putain l'insulte. Déjà, je mattais du Cover Girl et en plus, j'ai pas volé de maquillage dans un magasin depuis 1992.

Donc, oui, depuis, je suis plus que prudente quand je me balade dans les rues de Berne, la peur de l'expulsion au ventre.

Par soucis pour l'intégrité de mon G11 - et vue la pauvreté du paysage - je n'ai pas fait de photos.

Mais bon, par soucis d'impartialité, je précise que le marché ouvre très tôt le matin - officiellement à 6h, mais en vrai 4h - et que c'est probablement à ce moment-là que le marché vaut le coup d'oeil. En fin d'après-midi, les stands d'artisanat oignonphiles étaient vides ou fermés et il ne restait plus que les stands à saucisses et bières et que ça aurait plutôt valu la peine d'y aller le matin avant de bosser et voir un peu les kitscheries aux petits oignons.


1 La Romandie existe-elle? Vous avez 3h.
2 Oignon prout-prout et marteau pouet-pouet, je suis poète.

lundi 15 novembre 2010

Affichage (pas très) sauvage.


Ce dessin de Mix&Remix sera disponible (dixit Rue89 - Ou comment c'est un site français qui nous annonce ce qui se passe ici) la semaine prochaine pour impression et affichage.

Je commence donc, bien logiquement, par en tapisser une note de mon blog.

Eh, Mix&Remix, tu veux pas en faire une en Switscherdütsch aussi?

jeudi 11 novembre 2010

Nice girls don't get the corner office.

Une fois n'est pas coutume, je vais parler d'un livre. Je lis peu. J'ai tellement dû lire par obligation que j'ai perdu depuis pas mal de temps le goût de me poser "avec un bon livre". Je dois dire que vivre dans un immeuble avec murs en papier cigarette n'aide rien à l'affaire.

Bref, maintenant que je me suis fait passer pour une illettrée, voilà le livre en question:

 Il coûte CHF 13.80 à Payot, donc ça ne vaut même pas tellement la peine de l'acheter sur le net.

A la lecture du titre, la réaction de beaucoup sera sûrement d'imaginer que le message est qu'il faut être une teigne (donc pas nice), alors que non, l'emphase est en réalité sur girl. Tu peux être nice, c'est permis.

Alors, que veut dire ce titre?

Quand tu étais une petite fille, on t'a appris que ce n'était pas bien de se mettre en avant, de prendre la parole sans y être autorisée, de se vanter. Non, il faut être modeste, polie et bien travailler à l'école; faire des bonnes notes et ne pas la ramener. Si en plus tu viens d'un pays - au hasard: la Suisse - qui n'aime pas les têtes qui dépassent, le mix est (anti-)détonnant.
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