Pause hivernale.

Source ici.

Les chroniques lombardes sont à la montagne, baptême des Alpes du côté italien. Un bon saut dans la nouvelle année et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Guide de survie de conduite californienne (part two)

Cette note fait suite à celle-ci.

Passons à la partie conduite à proprement parler.

Il existe tout de même quelques différences passablement importantes. 

En Suisse on échange le permis de conduire des Américains sans cours ni test. En Italie, non, il faut repasser le permis sur place. Ce qui est assez juste, à mon avis. Enfin, pas forcément tout faire repasser, mais enseigner les différences importantes - expliquer la priorité de droite ou comment on utilise un giratoire, au hasard - et faire un peu de pratique.

Mais je digresse. Donc, oui, donc quelques différences de conduite. Je ne sais si toutes ces règles sont valables hors de la Californie (où j'ai passé mon permis), mais je suppose que la plupart le sont. Si jamais, pour plus d'information, on trouve le manuel du conducteur téléchargeable sur le site du DMV Californien. Gratuit. Prends ça dans les dents, service des automobiles et de la navigation.

Tout d'abord, les autoroutes : il y a beaucoup de voies et ça change un peu la donne.

La voie de gauche est souvent réservée au HOV (high occupancy vehicle), c'est-à-dire au covoiturage. Les voies sont généralement indiquée par des panneaux (qui va aussi dire si on parle de 2+ ou 3+ occupants) et/ou par les losanges peints sur la voie. L'interdiction peut être réservée aux heures de pointes.

Sur une autoroute à 6 voies dans chaque direction, changer de voie à l'italienne à la dernière minute peut-être un peu délicat, et avec toutes ces voies, ça fait juste une chiée de flèches et de panneaux. C'est bien indiqué, il faut juste être un peu attentif.

J'me fais plaisir...

... avec une petite "arithmétique graphique", ça fait longtemps.

Singeries.

Ah, j'vous ai menti, je reviens une fois à la charge avec Singapour.

J'ai des histoires de singes, cette fois. C'est pas de très bon goût et ça vole pas très haut, mais on fait ce que l'on peut.

Sur l'île de Sentosa, il y a des singes "sauvages" qui chassent pour leur subsistance.

Mais comment vais-je atteindre les trucs au fond là ? J'vais pas non plus rentrer dans une poubelle ?

La taille compte aussi.

Vous vous souvenez de la table et de la chaise dans le parc de la Villa Reale à Monza de la semaine passée ? Dans cette note ? Entre temps, Lady Muji m'a envoyé les 2387362 photos qu'elle a faites ce weekend et j'en profite pour vous montrer l'échelle de la fameuse chaise sur l'une de ses photos, votre "serviteuse" servant de mètre-étalon (enfin, j'fais un peu plus d'un mètre, hein).

EDIT : ça s'appelle Lo Scrittore et c'est...

... una sedia alta 10 metri e da un tavolo alto 7,50 e largo 11 metri, in legno e acciaio per un peso totale di oltre 4 tonnellate, ...

source et un pdf explicatif ici.

Guide de survie de conduite californienne (part one)

Après quelques mois aux en Californie, j'ai réalisé que la numérotation et les dénominations des rues n'étaient pas forcément super intuitives pour nous autres transaltantiques. Je répertorie donc ici quelques différences qui peut-être aideront l'internaute s'apprêtant à y partir en vacances et peut-être y louer une voiture. Cette note sera en deux parties, la seconde parlant de la conduite à proprement parler.

S'orienter est assez facile. La ville américaine typique est construite sur un quadrillage dont les rues sont souvent numérotées. Bon, c'est un peu une simplification, si on regarde San Francisco ou Los Angeles, par exemple, les rues ne sont pas rectilignes à grande échelle - c'est un peu dur dans les collines - et le nom des rues ne sont pas forcément des nombres, mais ça aide de garder cette image à l'esprit.

Plan de la ville de San Francisco et de ses transports publics.