lundi 27 décembre 2010

Quand j'étais petite...

Préambule
Je déteste les questions « Quand tu étais enfant...? ». J'ai détesté être un enfant. Aucune liberté de choix, obligée de subir et complètement vulnérable aux - mauvaises - décisions des adultes en attendant d'être un adulte soi-même et enfin pouvoir faire ses propres - bons - choix et faire le ménage dans son entourage.

Mais pour faire plaisir à Nekkonezumi et parce que je vis Outre-Léman, je m'y colle.

1. Quand vous étiez petit(e), que répondiez-vous à la question : « Et toi, que veux-tu faire quand tu seras grand(e) ? »

« Physicienne. »

J'ai décidé à 12 ans. J'étais une gamine un peu particulière et surtout, très têtue.1



2. Quels ont été vos bandes dessinées et dessins animés préférés ?

A part Piscou Magazine, je ne crois pas avoir lu de bandes dessinées. Par contre, j'étais une très très grande fan de Cat's Eyes.



3. Quels ont été vos jeux préférés ?

Je lisais beaucoup. Je dessinais. Je rêvais. Je vivais beaucoup dans mon monde parallèle où la vie était nettement plus douce qu'en vrai.

4. Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ?

Le 19ème et également dernier célébré sous le toit familial.

Avant? Je ne me souviens pas.

5. Qu’est-ce que vous auriez absolument voulu faire que vous n’avez pas encore fait ?

Rendre.

Je me comprends.

6. Quel était votre premier sport préféré ?

La gym était un enfer. Pour une raison qui m'est encore obscure, les deux trucs que l'on fait faire aux petites filles sont le volley - je n'ai pas l'esprit d'équipe et les poignets fragiles - et les agrès - je déteste avoir la tête en bas et j'ai le vertige. Heureusement, il y avait la natation. Sinon, j'ai fait de la danse plus tard avec beaucoup de plaisir. J'ai longtemps cru détester le sport - cf les acrobaties de singes que l'on nous faisait faire - alors que j'ai un réel goût pour l'effort et l'endurance - marche, course, cyclisme.

7. Qui a été votre première idole au rayon musique ?




J'ai d'ailleurs eu les cheveux rouges plusieurs années.

8. Quel a été le plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous ayez reçu ?

Pfff, je sais pas trop. Il n'y avait pas beaucoup de sous à la maison, donc pas beaucoup de cadeaux.  Mais j'ai jamais trop eu envie de mille trucs de toutes façons. J'ai eu une poupée vers 4-5 ans que j'ai adorée, pendant longtemps, une brune avec une robe rose et violette. A peine plus tard, un orgue Bontempi que j'ai aimé d'amour jusqu'à ce que ma mère le balance parterre en hurlant - méthode d'éducation parentale particulière censée apprendre à l'enfant à ranger - et l'explose.

Question subsidiaire : qui donc accepterait de jouer avec moi ?

1 Au cas où ce n'est pas clair dans ma réponse: je suis physicienne.

dimanche 26 décembre 2010

Est-il bien nécessaire d'en rajouter?


Je ne le crois pas.

Joyeux Noël et rendez-vous sur ebay.

jeudi 16 décembre 2010

Pèle-mèle et en images (Part II).

Pour la deuxième partie de cette note, une série de photos prises depuis le train ces derniers mois à penduler entre Lausanne et Berne.

Tout est pris au téléphone. Et non, ce n'est pas du vignettage, mais la fourre de mon téléphone...

Pèle-mèle et en images (Part I).

J'ai un grand regret dans la vie. C'est de ne pas avoir vu Incubus en live version deuxième millénaire avant que Brandon ne coupe ses dreads et se mette à crooner pour des minettes prépubères en mal de premiers émois. Parce que S.C.I.E.N.C.E restera dans mon top 10 ever.


Alors je sais bien, avec une voix pareille, il y a de la thune à se faire dans l'émotion hormomale préadolescente.



Le passage à l'an 2000 lui a fait beaucoup de mal.

Avant:



Après:


Make yourself peut encore être écouté sans vomir, mais ça prend déjà un tournant mélo-mélasse terrifiant.



Mais alors, Morning View est au delà du tolérable, je ne vous infligerai pas ça.

Bon, il faut bien se dire un truc: il s'appelle Brandon, forcément, ça prédestine.


Comparez avec la photo "Après" moi je dis qu'il y a de la similarité. Et c'est très très très très dommage. Donc, bref, c'est trop tard.

EDIT: Suite au commentaire de guiiig, je me dois de rajouter une vidéo. En effet, avant S.C.I.E.N.C.E et les "albums" qui ont suivi, ils ont sorti quelques EP - bien plus funk - et surtout leur premier album Fungus Amongus qui vaut aussi le détour - ne serait-ce que pour les vidéos low budget bien fun.

mardi 14 décembre 2010

How much rejection can one person take?

Alors voilà, je ne bosserai pas chez *biiiiip*, une des boîtes les plus convoitées du monde, qui n'engage qu'un pourcent de ses interviewés.

L'expérience générale fut tout de même positive et le feedback aussi. En gros, les soft skills, c'est tout ce dont ils ont besoin, la manière de réfléchir et la créativité aussi, mais pour les hard skills, ben il va falloir potasser et repasser dans un an.

Alors oui, c'est quand même rageant d'être disqualifiée pour la seule chose qui s'apprend - la technique, surtout pour un poste pas fondamentalement technique - mais il y a en quelques milliers qui attendent derrière, ils peuvent donc faire la fine bouche.

Donc next.

A part *biiiip*, qui a quand même un processus de recrutement assez particulier, je me rends gentiment compte que l'on ne sait tellement rien de l'agenda de la boîte qui recrute qu'on n'a finalement une emprise à peu près nulle sur la suite des opérations.

Alors oui, il faut se préparer aux entretiens et avec le temps, on devient meilleurs, mais je pense que j'ai longtemps considéré un recrutement comme un examen oral, à savoir que si tu te prépares bien et que tu fais tout juste, tu réussiras.

Mais ce n'est pas aussi simple. Au delà des évidences (avoir les compétences requises, bien présenter), il y a aussi tous les critères cachés. Il ne faut pas oublier que l'on n'est pas engagé en tant qu'individu, mais en tant que membre d'une équipe. Et c'est là que le tempérament, l'âge, le sexe entrent en ligne de compte et deviennent des critères objectifs1 - mais inconnus du candidat. 

J'ai eu un autre entretien hier, via une boîte de placement. Mon profil ne correspondait que moyennement, mais le gars de la boîte avait envie de le pousser en avant pensant que je pourrais être apporter des connaissances et une vision différente, mon profil différant de celui des autres employés. Le verdict est tombé ce matin: Le chef du groupe m'aurait engagée sur le champ si le poste avec été plus en adéquation avec mon profil et me garde "au chaud" si un poste plus adapté se libère dans quelques mois. Le recruteur, qui était là pendant l'entretien et n'a aucune raison de vouloir me caresser dans le sens du poil, m'a rendu son feedback et me dit que ne rien changer pour ce qui est de mon attitude en entretien et que si ça n'a pas marché, c'est parce que mon profil correspond peu - je le crois volontiers, le domaine est vraiment différent du mien.

Par contre, il devient de plus en plus difficile de garder la tête haute, échec après échec. Je positive J'essaie de positiver en me disant que je reçois de plus en plus de très bon retours quant à ma "persona", ce qui doit vouloir dire que je deviens bonne à ce petit jeu, mais j'en arrive à ce titre... C'est pas facile, je vous le dis, moi, c'est pas facile, de rester enthousiaste et positiveet motivée, réponse négative après réponse négative.

J'en ai un autre jeudi. Après ça, rien en vue à part la fin de l'année et je ne voulais pas finir cette année en étant encore au chômage. Si on m'avait dit ça au printemps, je ne l'aurais pas cru...

Et pourtant.


1. Ce que j'entends par "objectif", c'est que je ne considère pas que c'est de la discrimination au sens pur, on peut vouloir rajeunir ou féminiser une équipe pour des raisons de dynamique de groupe, de la même manière que l'on peut être à la recherche d'une forte personnalité ou d'un médiateur...

lundi 6 décembre 2010

Décorations de Noyelle.

Oui, en décembre, je me lâche, je donne dans le gif animé.

Je ne sais pas attendre.

source: wikipedia
Si la vie était comme les séries, je ne serais pas en train d'écrire cette note.

Non. J'aurais patienté quelques jours de plus pour pouvoir t'annoncer avec panache que j'ai décroché le job de mes rêves dans la boîte de mes rêves.

Sauf qu'en vrai, il faut attendre.

Et que je ne sais donc toujours pas si j'ai décroché le job de mes rêves dans la boîte de mes rêves.

Mais maintenant que j'ai passé le premier entretien, le deuxième entretien et que j'ai été invitée pour une série d'entretiens sur place, il n'y a plus rien que je ne puisse faire à part attendre la décision finale. Et du coup, je peux en parler. C'était une forme de superstition, je suppose, qui m'a retenue de trop m'étaler sur cette potentielle opportunité sur ce blog. Mais maintenant qu'attendre me rend à moitié marteau, il faut que je m'épanche.

Alors, s'il te plaît, attends avec moi.

EDIT bien à propos: Autant d'attentes
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