jeudi 20 août 2009

Ode aux saisons.

Je l'aime, cet été. Boire mon café sur le balcon en lisant les blogs du jour, savourer les rares moments de fraîcheur - et de calme - de la journée, m'imprégner de la lumière du soleil pour trouver l'énergie nécessaire pour accomplir mes grandes choses et bosser une fois de plus 10h d'affilée, me balader - pas trop vite - en ville et avoir instantanément l'impression d'être en vacances, avoir trop chaud - et ralentir mon pas, tout ça, c'est l'été et ça me fait beaucoup de bien.

Mon seul regret est d'avoir beaucoup de travail en ce moment et de ne pas pouvoir passer des heures au bord du lac ou à flâner dans les parcs. Et quand on me demande si je ne regrette pas de devoir consacrer cet été à de grandes choses au lieu d'en profiter pleinement, je me rends surtout compte que je serais incapable de fournir la même quantité de travail - surtout sans déprimer - au mois de décembre, par exemple, avec 7h de lumière par jour - et que je serais probablement bien misérable.

Oui, il fait chaud, mais je n'en ai rarement autant peu "souffert", il s'agit à peine d'une série d'informations ça colle c'est humide bois encore un verre d'eau surtout pas trop vite qu'une réelle gêne.

Autant l'hiver passé, malgré mon retour à la neige et les nombreuses journées au soleil de la montagne, c'était long et j'étais soulagée de retrouver pollens, douceur et allergies, autant le soleil et la chaleur, je n'en suis pas encore lassée et j'espère que septembre sera beau. Et octobre aussi. Novembre, je n'y compte pas trop.

Novembre, c'est comme mars, c'est un mois qui ne sert à rien.

Tout les autres, je les aime pour ce qu'ils ont à apporter.

Alors, septembre, joli mois de fin d'été, s'il te plaît apporte moi encore des journées chaudes et plein de lumière, que j'arrive gentiment à me réjouir de l'hiver...

mercredi 19 août 2009

Une jolie note sans se fouler.

Les stop motion, c'est encore hype, déjà down, pas encore vintage?



Donc, que vous soyez prévenus, c'est de la pub déguisée, hein.

lundi 17 août 2009

Les joies du subconscient.

Je ne sais pas quel élément me plaît le plus: les employés du supermarché qui miment chacun un animal différent quand ils pensent que personne ne les regarde ou le guichet British Airways installé dans le train régional à l'entrée du wagon et l'hôtesse qui ouvre la porte des toilettes à chaque arrêt.

Le reste était aussi n'importe quoi, mais pas drôle.


mercredi 12 août 2009

Cha-cha-cha.

Ecrit hier soir, mais merdage de blogger.

J'ai peu de temps à consacrer à du "vrai" bloguage - les notes qui prennent plus de trois minutes à écrire, car - croyez-le ou non - je suis très occupée à de grandes choses et ça ne va pas s'arrêter avant quelques semaines ou même mois.

Reste que mes chats sont une source inépuisable d'amusement, je me fends donc d'une petite vidéo de rien du tout avant de vous tirer ma révérence. Enfin, d'aller dormir.



Pis si tu n'aimes pas les animaux, tant pis pour toi, pour les autres, un petit tour ici te réconciliera avec la vie même si tout le monde vous a fait chier cette semaine.

mardi 11 août 2009

Le petit WTF du jour.

Bon, après avoir craché sur la Déroute et encensé l'Esprit shop, tentons d'être impartiaux. Esprit, dans un élan altruiste, aide la femme lambda à choisir ses vêtements en lui permettant de s'identifier au modèle. Merci, Esprit, merci. Tu viens de rendre service à moins d'un pour-cent de la population féminine.

vendredi 7 août 2009

4 août 2004.

Oh non didjou, j'ai failli oublié mon anniversaire de blog! 5 ans, ça se fête.

Bon, j'ai aussi zappé les 85 ans du grand-père, je suis à la ramasse ces temps.

EDIT un peu plus tard... Ah ben non, en fait, c'était le mardi 3 août 2004. J'ai donc 5 ans et 4 jours de blog et je faisais mieux à l'époque.
Ouais, pis y'avait ma photo, mais je défie quiconque de me reconnaître grâce à ça!



M'dame Jo

mardi 3 Aout 2004

Voilà ma note d'introduction. Faut bien commencer par quelque chose.

Je suis terriblement influençable. Il suffit qu’on me demande si j’ai un blog, qu’on suggère que ce serait cool que j’en commence un...
bien sûr je dis oh mais non, non, non et...

Tada!

Une pirouette et plouf-plouf et me voilà.

Mais tout ça, c'est la faute à M'zelle Maa. Les plaintes, c'est chez elle.

Mais pourquoi donc ma réticence première ?

Internet est quand même, il faut bien l’avouer, très propice à l’étalement de sa médiocrité. Les blogs et autres live journals pullulent. Et je ne pense pas forcément apporter une contribution inestimable si je m’y mets aussi.

Je lis les live journals de certaines personnes comme je lirais la gazette de leur vie. Vous savez, des gens que vous connaissez, qui n’ont pas de prétentions littéraires particulières, mais qui, flemmards, voient là-dedans un moyen de s’épargner la peine de donner des nouvelles à chacun de leur amis individuellement. Si tu veux savoir comment je vais, taka lire mon journal. Bon, soit. Mais moi, les détails croustillants, je les veux en live.
En vrai. Face à face. De vive voix.
De préférence derrière une bière. Ou en vidant des godets d’Epesses ou de Petite Arvine 2003. Très bonne année, 2003.

Alors je ne vais pas donner de détails croustillants ici. Pas de noms. Ni de délation. De centimètres. De faiblesses. De performances. De statistiques. Non, non, non. Rien de tout ça. Je resterai digne.

Bon, je continue :
Je lis les blogs de certaines personnes comme je lirais un magazine. Drôle, sarcastique, impertinent.

J’en lis d’autres comme une revue littéraire de talents encore inconnus. Je m’étonne de la qualité de certains poèmes, alors que moi, pour les rimes, je suis une pine (<- voilà ce dont je suis capable au top de ma forme!)

Et il y a ceux que j’ai envie de lire comme un roman captivant. Et honnêtement, je ne sais pas toujours pourquoi. Est-ce le fait de savoir que ce sont des « vrais gens » là derrière qui rend la chose passionnante ?

Par exemple, j’ai découvert avec délectation hier l’histoire de Neev. Mouh la la que c’est noir cynique et méchant tout comme j’aime ça.

Mais à la lecture de ces histoires, j’ai réalisé quelque chose : je vais bien. Ma vie me plaît. Je peux faire mes propres choix. Je suis juste bien.

Et j’ai repensé aux poèmes émouvants, aux visions désabusées, aux histoires noires que j’ai lus récemment. Les meilleurs blogs que j’ai rencontrés jusqu’à maintenant sont écrits par des gens qui s’en prennent plein la gueule. Ou qui regardent le monde suffisamment droit en face pour être énervés et désespérés à chaque minute qui passe.

Alors oui, certaines choses me font démarrer au quart de tour.
Que des gens se fassent enfermer pour avoir dit ce qu’ils pensent.
des gros bedonnants immondes se tapent des gamins.
Que George Bush puisse se faire réélire en novembre.
Que les pétasses manucurées au volant de leur 4x4 se sentent « en sécurité ».
Que les industries pharmaceutiques soient plus préoccupées par leur profit que par les millions de morts du SIDA à travers le monde.
Qu’un homme puisse être assez tordu pour violer une femme.
Pour tuer un autre homme.
Qu’un enfant puisse être assez désespéré pour prendre les armes.
Qu’on pompe les réserves et qu’on pollue sans arrière-pensée.
Que des gens jettent encore leurs piles usagées dans la poubelle.
Et que le connard du premier mette la musique à coing le dimanche quand je veux faire la sieste.

Mais je choisis d’ignorer la plupart de ces choses la plupart du temps. Parce que sinon, je vais mourir à 32 ans d’un cancer généralisé accompagné d’un ulcère et d’un état dépressif avancé.

D'un côté, bien sûr, cela ne veut pas dire que tous sont des maniaco-dépressifs suicidaires, mais je sais que moi, je préfère cultiver des jolies petites fleurs bleues et roses avec énergie et optimisme, même si le gros godillot de la tuile qui va bien nous tomber sur le coin de la gueule un des ces quatres risque bien de les piétiner lourdement sans prévenir.

J’en arrive à mon interrogation et la raison de ma réticence : comment écrire leur coeur léger sans que ce soit pour autant chiant à mourir ?


Oh mais comme c'est beau. Pfff, cette enthousiasme de la jeunesse, la fraîcheur de l'innocence...

Bon, ceci dit, le connard du premier se tient mieux.

mercredi 5 août 2009

Non mais au secours.

Depuis que le magasin Esprit en ligne a ouvert, La Redoute, avec ses tissus bizarres et ses frais de port, n'est plus qu'un vague souvenir... Je commande encore de la literie à -60% pendant les soldes, et encore. En plus, leur sale tendance à m'envoyer leurs publicités taillissime pour des tuniques abat-jour et autres pantalons taille super haute juste parce que je mets du 42 avec leurs tailles française m'irrite un tantinet...

Mais bref, je jette encore à chaque fois un oeil à leurs emails, au cas z'où.

Et le titre vient de ça, justement.



Mais aaargh. [Insérer un jeu de mot pourri avec redouter dedans]


A côté du leggings bleu pétrole satiné, des bottes de pêcheur-cowboy, du noeud de rideau et du chauffe poignet, la fille avec son pantalon j'ai fait caca dedans sarouel, son chapeau de mafieux et ses chaussures fermées mais ouvertes quand même semble presque sortable.

Pis on est en août, on a encore un bon mois d'apéro terrasse, de lac, de piscine, alors la collection automne-hiver, s'il vous plaît, plus tard.

lundi 3 août 2009

L'oignon.

Ras-le-bol, besoin de vacances, la petite mine du premier août m'a fait du bien, mais l'effet s'est rapidement estompé. Alors à 16h, quand ça devient vraiment difficile, quelques minutes de pause s'imposent...


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